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Le Forum ARA

Le festival de Cannes aura lieu en 2021 (en revanche...)


HélèneDbcd

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Le Festival de Cannes devrait avoir lieu cette année, contrairement en 2020 où il a dû être annulé à cause de la pandémie qu'on connait tous. Ceci-dit les organisateurs se sont laissés une marche de manoeuvre afin de pouvoir décaler la date du festival "si les conditions sanitaires l'exigent". La palme d'or risque fort d'être décernée entre fin juin et fin juillet. 

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Source AFP

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  • 4 months later...

Non seulement le festival aura bien lieu mais la Semaine de la Critique également, cette sélection parallèle dédiée à la découverte de nouveaux talents vient de dévoiler son affiche : 

 

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Source

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  • 3 weeks later...

L'actrice Jodie Foster (Le silence des agneaux, Taxi Driver, Elysium...) donnera le coup d'envoi des festivités le 6 juillet prochain et recevra par la même occasion une Palme d'or d'honneur. 

 

 Pour retrouver les films en compétitions et hors compétions du Festival de Cannes 2021 c'est ici 👈

 

A noter Netflix comme grand absent de la compétition, malgré l'invitation de Thierry Frémaux à nommer certaines productions en Hors compétition, le géant du streaming a préféré refuser cette invitation  : "Ce n’est pas nous qui refusons les films de Netflix, c’est Netflix qui ne veut pas, ou ne peut pas…”, assure-t-il au webzine américain. Avant d’ajouter : “Ils veulent venir en Compétition, mais les films qui sont en Compétition doivent sortir (en salles) en France.”  

Plus d'info dans cet article des Inrock

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Edited by HélèneDbcd
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  • 1 month later...

La  commission supérieure technique de l’image vient de créer un nouveau prix dédié aux femmes techniciennes : « Le prix de la jeune technicienne de cinéma ». Ce prix a pour but de mettre en lumière l’importance du savoir-faire technique mais aussi la fibre créative des techniciens et techniciennes du cinéma français, ce prix sera décerné lors du Festival de Cannes. Plus d'info ici

 

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Edited by HélèneDbcd
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Libertad c’est une histoire d’été d’adolescentes. Sujet maintes fois traité et pourtant l’originalité de ce film espagnol présenté à la semaine de la critique c’est ici d’oser croiser les sujets:  adolescence, découverte du corps, amitiés, Alzheimer, parents en séparation, relations de classes sociales, abandon… Et tout se tient ! Ce drame qui est la perte de repères pour la grand mère malade est répliqué pour tous les autres protagonistes, tous atomisés en recherche modèles et de limites, surtout pour cette adolescente centrale, en pleine construction de son identité. La fuite semble une solution pour chacun, et chacun à sa manière et avec ses raisons. Pourtant fuir n’est pas toujours facile. Libertad est un film sans cesse sur le fil, aux entrées multiples et souvent très juste (grâce à l’interprétation fragile mais impeccable de la jeune fille). On peut regretter que l’on n’entre dans aucun des sujets ou qu’aucun ne soit vraiment développé, mais ce serait ignorer que la protagoniste principale du film est cette adolescente en construction dont on perçoit la vision fragmentée que de notre point de vue d’adulte. Un décentrement qui arrive à surprendre et à émouvoir. Une réussite sur un exercice toujours risqué ! 

Jean-Philippe Jacquemin

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« Finalement le cinéma c’est aussi un art qui transforme les gens, qui les poussent à changer, parce que ça donne l’impulsion ! » - Mélanie Laurent profite du Festival de Cannes pour parler et défendre l’écologie et les femmes 

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Dans ce long métrage l’adorable Sandrine Kiberlain s’exprime en tant que réalisatrice. Ici la comédienne, passionnée de théâtre, évoque quelques souvenirs familiaux des juifs polonais établis en France. Tels « de bons français » comme souligne André, le papa, joué par l’excellent André Marcon.

Ainsi dans cette fiction le spectateur suit, en 1942, l’évolution d’Irène, 19 ans, incarnée dans son insouciance par la très expressive Rebecca Marder de la Comédie Française. Parmi d’autres acteurs, dans leurs rôles respectifs : Françoise Widhoff la grand-mère Marceline, India Hair son amie des répétitions théâtrales, Anthony Bajon son frère musicien.

Une jeune fille qui va bien c’est un film qui traite de l’horreur de l’anti-sémitisme avec beaucoup de pudeur et de fraîcheur. Il s’agit d’une bonne reconstitution historique, interprétée par des acteurs formidables et bien dirigés.

Neide Olívia Libault de Souza.

https://www.regardinfos.com/

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"Les Amours d'Anaïs" de Charline Bourgeois-Tacquet

Comment ne pas résister au charme d’Anaïs (Anaïs Demoustier) ? Elle est belle, jeune, fougueuse et rêve de vivre la plus belle des romances. Célibataire depuis peu, elle a d’abord une aventure avec un homme qui a deux fois son âge (Denis Podalydès), rencontre sa femme écrivaine (Valeria Bruni Tedeschi) et en tombe immédiatement sous le charme.

Anaïs ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, au fond… Elle veut juste vivre libre, emportée par ses pulsions, ses coups de foudre. A y regarder de plus près, Anaïs se cherche peut-être elle-même : la femme dont elle est amoureuse pourrait très bien être elle, quelques 20 années dans le futur.

Charline Bourgeois-Tacquet nous présente ici une œuvre sur la recherche de soi, de son identité. Un film sur une jeunesse insouciante, naïve. Un film indéniablement sur le désir.

S’il est agréable à regarder, le film manque sans doute de maturité pour nous émouvoir réellement. Ceci dit, la réalisation est de qualité, de rythme est bien mené, et le casting est sans faille. La pétillante Anaïs rayonne pendant tout le film, à la recherche de l’amour impossible, et plus encore à la recherche de sa propre personnalité, pour s’affirmer en tant qu’être aimant et aimé.

Robin Entreinger

Premier film de la réalisatrice et un film qui se cherche autant sur le fond et sur la forme. Il peine à démarrer puis connais des accélérations puis retombe dans des moments qui se perdent. Ce qui manque peut-être c’est une tension qui parcourrait le film et aiderait à traverser ces différents mouvements inégaux. Il y a de l’humour, un fond dramatique, des situations cocasses, de la sensualité, ça part dans tous les sens. On est souvent déroutés en cherchant à se rattraper à des branches puis on comprend que ce n’est qu’Anaïs qui tient tout, que la vision chaotique que l’on a est sa vision, seule elle peut donner un sens à tout cela, c’est toute la force de son personnage. Et pour cela, la fin est très réussie car la réalisatrice sait mettre les bons mots dans la bouche de ses actrices. Loin d’être du surlignage ou de l’intellectualisation moralisatrice de la situation, on a là l’impression que les personnages parlent librement par eux-mêmes, qu’ils sont autonomes et prennent en main l’histoire qu’on donne à voir au spectateur. Un pari risqué mais emballé à grandes enjambées par une Anaïs Demoustier solaire et bondissante qui dynamite de sa joie de vivre toutes ces situations disparses. Un film inégal mais qui nous ravit pour ce qu’il en reste : une rencontre intime avec la merveilleuse Anaïs (l’actrice et le personnage).

Jean-Philippe Jacquemin

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Bienvenu à bord de Rien à Foutre, où votre commandant de bord n’est autre qu’Adèle Exarchopoulos : Cassandre. Hôtesse de l’air low-cost, Cassandre est une jeune femme un peu perdue, perdue dans un boulot peu passionnant mais qui offre tout de même un avantage : celui de toujours voyager, rester sans attaches, et ne jamais jeter l’ancre. Peu enclin à l’amour ni aux autres en général, elle semble préférer la solitude, et sa vision de la vie se fait sans aucune projection dans l’avenir. Cet état d’esprit n’est pas totalement dû au hasard : Cassandre vient de perdre brutalement sa mère. L’histoire progresse très lentement vers un dénouement plutôt positif où Cassandre semble avoir franchi les 5 étapes du deuil et vouloir, finalement, aller de l’avant.

Le film est en parti tourné en mode « Guérilla », et certainement très improvisé (au moins dans les dialogues). Il en ressort un vrai sentiment de réalisme. Adèle Exarchopoulos, qu’on sait tous être capable de tenir un film sur ses seules épaules, réitère ici l’exploit. Elle est au centre de toutes les images du film, et sa façon de jouer, si sincère, si authentique, nous fais aimer son personnage et se sentir proche d’elle tout le long de la narration.

J’aime personnellement beaucoup l’exercice de style auquel cette production s’accroche : on y sent une caméra très libre dans ses mouvements, un film fabriqué au fur et à mesure de son tournage, libéré de (presque) toutes contraintes.

Ce film, véritable « portrait / tranche de vie », m’a rappelé La Fille Seule de Benoît Jacquot. On y voit également une jeune femme dans sa vie professionnelle peu passionnante essayer de trouver une sortie de secours, un nouveau souffle à sa vie.

Robin Entreinger

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Amporo de Simón Mesa Soto.

Amporo est le nom de cette mère de famille qui cherche son fils enrôlé de force par l’armée colombienne dans sa lutte contre les Farc.Le film est signé Simon Mesa Soto, se passe dans les années 1990 et serait techniquement discutable si son sujet n’était pas aussi tragique. On est en totale empathie avec l’angoisse de cette femme, sa condition modeste et le peu de moyen dont elle dispose pour trouver la somme nécessaire demander par des militaires corrompus pour faire sortir son fils. On va donc la suivre durant un compte à rebours de 24h pendant lequel elle cherche de l’aide auprès des siens. Entre documentaire et film d’investigation le film hésite à se positionner   dans un genre mais l’excellente actrice principale nous rappelle que l’actualité sous tension de la situation politique colombienne est toujours bien réelle.

Gilles Gueillet

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Feathers de Omar El Zohairy

Feathers est un film totalement atypique, très original dans son histoire. Au premier degré, l’évènement de départ – absurde et surréaliste – prête à sourire ; voire à rire, comme l’a prouvé la réaction de la salle lors de la projection. Le ton de la comédie s’éteint tout aussitôt pour nous embarquer dans le récit d’une descente aux enfers d’une cruauté cynique. D’après moi, cet événement absurde n’est qu’un prétexte pour nous dresser le portrait de l’Egypte ; un des pays les plus pauvres du monde, et du peuple qui l’habite et essaye d’y (sur)vivre comme il peut.

La misère y est telle que tout devient un moyen de gagner un peu d’argent pour survivre. En plus de la pauvreté globale, le film nous montre aussi la condition des femmes dans un pays gouverné par les hommes et par l’argent (ou plus précisément, par le manque d’argent).

Film finalement très dur à avaler, Feathers montre quelques longueurs, et l’on passe surement à côté d’allégories, de symbolismes et d’influences. Mais la mise en scène (en plans fixes), la photographie et le jeu des comédiens embarqué dans cette terrible histoire font du film une petite pépite cinématographique.

A plusieurs reprises, Omar El Zohairy nous montre des échanges d’argents en gros plan, comme si le monde (ce monde) en était réduit à tout marchander, y compris la vie des hommes et l’existence même.

Robin Entreinger

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Robuste de Constance Meyer

Agent de sécurité , Aïssa doit surveiller George, vieil acteur fatigué et lassé des mécanismes de production du cinéma. C’est simple à chaque fois qu’il a un rendez-vous, il disparaît. La gestion de ses écarts est un vrai challenge. Aïssa doit le remettre dans le droit chemin. On connaît Depardieu: fluide, droit, intense, dans un personnage à son image. Que se passe-t-il quand il rencontre un autre caractère comme lui ? Confrontation de deux forces brutes (Deborah Lukumuena est magistrale). Ils sont sans concession, jusqu’à fissurer leurs belles assurances et révéler des failles. Des êtres en mal de tendresse, qui ont peur d’être blessés, sauf qu’à faire n’importe quoi, vous risquez de briser les autres. Franchir leurs limites jusqu’à les détruire, est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Si le scénario est prévisible, il n’en reste pas moins un échange intense. D’un chemin tout tracé vers l’acceptation de vous ouvrir aux autres et aux sentiments. De belles rencontres et du répondant !

Kinga Krzeminski

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Une Histoire d’Amour et de Désir de Leyla Bouzid

Ce film est l’histoire d’une rencontre entre Ahmed et Farah, tous les deux 18 ans et d’origine maghrébine. Ces deux personnages vont longtemps se tourner autour avant de succomber au désir qu’ils ont l’un pour l’autre, en affrontant des difficultés sociales et intimes. Leyla Bouzid a choisi de faire un joli parallèle entre cette histoire d’amour naissante (finalement assez banale) et la littérature érotique arabe. C’est ici que réside la clé qui rend ce film envoutant : c’est à travers de vieilles poésies que le rapprochement entre les personnages progresse, et c’est là que le film trouve une profondeur et une vraie originalité.

Mise en scène classique mais impeccable, jeu d’acteur remarquable, ce film vous embarque dans une belle histoire romantique semée d’embuches et de poésies, ou passé et modernité se rejoignent en deux jeunes êtres en quête d’amour et de désir.

Robin Entreinger

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