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Anim

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  1. La prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (dite “PEPA”), remodelée en 2020 avec la crise sanitaire (cf ici) est reconduite en 2021, avec quelques légères modifications que nous allons aborder ici. Conditions de la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat 2021 Cette prime facultative, exonérée de cotisations sociales et d’impôts à hauteur de 1000 € par salarié, doit être : mise en place par une DUE (décision unilatérale de l’employeur) ou accord collectif ; versée entre le 1er juin 2021 et le 31 mars 2022 ; versée aux salariés dont la rémunération ne dépasse pas trois SMIC Elle peut être modulée selon des critères objectifs (rémunération, niveau de classification, durée de présence effective pendant l’année écoulée…). Afficher l’article complet
  2. Une nouvelle aide pour le monde de la culture : Le ministère de la Culture confie à Audiens la gestion d’une nouvelle enveloppe de 17 millions d’euros - Source et détails ici
  3. Juliette Lambours : « Je n’avais jamais eu l’occasion de vivre une expérience comme Onoda » La directrice de production des Choses qu’on dit, les choses qu’on fait raconte, pour le CNC, son travail sur Onoda, 10 000 nuits dans la jungle d’Arthur Harari, qui a fait l’ouverture de la section Un Certain Regard du Festival de Cannes 2021. L’histoire vraie de Hiroo Onoda, un soldat japonais qui, isolé sur une île des Philippines, avait refusé de croire à la fin de la Seconde Guerre mondiale et continué des opérations de guérilla durant près de trente ans. Qu’est-ce qui vous a donné envie de vous engager dans cette aventure ? Le tournage d’Onoda s’est déroulé de fin 2018 à début 2019. J’ai été approchée par le producteur Nicolas Anthomé dès septembre 2017. Je connaissais Arthur Harari depuis l’époque où il avait tourné son moyen métrage La Main sur la gueule, en 2007. On s’apprécie humainement, j’étais admirative de son travail et on avait souvent exprimé l’envie de travailler ensemble. J’ai donc spontanément accepté la proposition de Nicolas. Jusqu’à ce qu’il m’explique qu’il s’agissait d’un film dont le tournage serait assez long et se déroulerait dans la jungle cambodgienne. Sur le moment, j’ai failli dire non pour des raisons personnelles : je ne me voyais pas partir aussi longtemps, aussi loin de ma famille. Puis j’ai eu le scénario entre les mains et tout a basculé. Écrit par Arthur (Harari) et Vincent Poymiro, il était incroyablement entraînant, ses personnages vous restaient dans la tête une fois le script refermé... On m’offrait là une expérience que je n’avais jamais vécue de ma vie et que je n’étais sans doute pas prête à vivre dans mon métier. Une aventure aussi atypique que dingue. Alors forcément, ça donne envie de plonger même si, à la lecture du scénario, j’ai vite compris qu’aucune scène ne serait simple. Une fois votre accord donné, comment avez-vous travaillé ? Quel que soit le film, je commence toujours par dépouiller le scénario, lister les éléments qui vont prendre du temps, donc coûter de l’argent, le nombre de personnages, de décors… La suite de cet excellent entretien par le CNC ici !
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  4. À compter du 31 juillet 2020 ! Sources : LegiFrance & Pôle Emploi Voir aussi : Guso (concerne uniquement les déclarations pour l’embauche d’artistes et/ou de techniciens sous contrat à durée déterminée qui concourent à la réalisation d’un spectacle vivant (spectacle en présence d’un public, sans limitation du nombre de représentations). Les interventions en ateliers ne rentrent donc pas dans ce cadre & Le Guide Intermittent 2020/2021 !
  5. Dans le même ordre d'idée, la Commission européenne en partenariat avec le collectif 50/50 a lancé le 9 juin dernier depuis Cannes "CharactHer", une vaste campagne de sensibilisation sur l'inclusion des femmes dans le cinéma, l'audiovisuel et les média : "Cette campagne, intitulée “CharactHer”, prend place dans le cadre du plan d'action pour les médias et l'audiovisuel, adopté par la Commission européenne pour soutenir la reprise et la transformation de l'industrie des médias. Elle contribue également au programme de la Commission von der Leyen en faveur d'une Union de l'égalité, qui vise à créer une Europe de l'égalité entre les hommes et les femmes d'ici 2025." Plus d'informations ici
  6. POUR LA 74ÈME ÉDITION DU FESTIVAL DE CANNES Avec le soutien de l’AFDAS, Audiens, ARRI, Création Petrusse et l’école nationale supérieure Louis-Lumière La CST – Commission supérieure technique de l’image et du son, est heureuse de décerner : Le Prix de la Jeune Technicienne de Cinéma à Armance DURIX, Cheffe opératrice son sur le film Mi Iubita, mon amour de Noémie Merlant. Le Prix CST de l’artiste-technicien à Vladislav OPELIANTS, Directeur de la photographie sur le film La Fièvre de Petrov de Kirill Serebrennikov. UNE PREMIÈRE CETTE ANNÉE : DEUX PRIX CST À travers ces deux prix, la CST souhaite mettre en valeur l’importance du savoir-faire créatif et technique de tous les techniciens du cinéma... Téléchargez le communiqué de presse Afficher l’article complet
  7. Une Histoire d’Amour et de Désir de Leyla Bouzid Ce film est l’histoire d’une rencontre entre Ahmed et Farah, tous les deux 18 ans et d’origine maghrébine. Ces deux personnages vont longtemps se tourner autour avant de succomber au désir qu’ils ont l’un pour l’autre, en affrontant des difficultés sociales et intimes. Leyla Bouzid a choisi de faire un joli parallèle entre cette histoire d’amour naissante (finalement assez banale) et la littérature érotique arabe. C’est ici que réside la clé qui rend ce film envoutant : c’est à travers de vieilles poésies que le rapprochement entre les personnages progresse, et c’est là que le film trouve une profondeur et une vraie originalité. Mise en scène classique mais impeccable, jeu d’acteur remarquable, ce film vous embarque dans une belle histoire romantique semée d’embuches et de poésies, ou passé et modernité se rejoignent en deux jeunes êtres en quête d’amour et de désir. Robin Entreinger Afficher l’article complet
  8. Robuste de Constance Meyer Agent de sécurité , Aïssa doit surveiller George, vieil acteur fatigué et lassé des mécanismes de production du cinéma. C’est simple à chaque fois qu’il a un rendez-vous, il disparaît. La gestion de ses écarts est un vrai challenge. Aïssa doit le remettre dans le droit chemin. On connaît Depardieu: fluide, droit, intense, dans un personnage à son image. Que se passe-t-il quand il rencontre un autre caractère comme lui ? Confrontation de deux forces brutes (Deborah Lukumuena est magistrale). Ils sont sans concession, jusqu’à fissurer leurs belles assurances et révéler des failles. Des êtres en mal de tendresse, qui ont peur d’être blessés, sauf qu’à faire n’importe quoi, vous risquez de briser les autres. Franchir leurs limites jusqu’à les détruire, est-ce que ça en vaut vraiment la peine? Si le scénario est prévisible, il n’en reste pas moins un échange intense. D’un chemin tout tracé vers l’acceptation de vous ouvrir aux autres et aux sentiments. De belles rencontres et du répondant ! Kinga Krzeminski Afficher l’article complet
  9. Feathers de Omar El Zohairy Feathers est un film totalement atypique, très original dans son histoire. Au premier degré, l’évènement de départ – absurde et surréaliste – prête à sourire ; voire à rire, comme l’a prouvé la réaction de la salle lors de la projection. Le ton de la comédie s’éteint tout aussitôt pour nous embarquer dans le récit d’une descente aux enfers d’une cruauté cynique. D’après moi, cet événement absurde n’est qu’un prétexte pour nous dresser le portrait de l’Egypte ; un des pays les plus pauvres du monde, et du peuple qui l’habite et essaye d’y (sur)vivre comme il peut. La misère y est telle que tout devient un moyen de gagner un peu d’argent pour survivre. En plus de la pauvreté globale, le film nous montre aussi la condition des femmes dans un pays gouverné par les hommes et par l’argent (ou plus précisément, par le manque d’argent). Film finalement très dur à avaler, Feathers montre quelques longueurs, et l’on passe surement à côté d’allégories, de symbolismes et d’influences. Mais la mise en scène (en plans fixes), la photographie et le jeu des comédiens embarqué dans cette terrible histoire font du film une petite pépite cinématographique. A plusieurs reprises, Omar El Zohairy nous montre des échanges d’argents en gros plan, comme si le monde (ce monde) en était réduit à tout marchander, y compris la vie des hommes et l’existence même. Robin Entreinger Afficher l’article complet
  10. Amporo de Simón Mesa Soto. Amporo est le nom de cette mère de famille qui cherche son fils enrôlé de force par l’armée colombienne dans sa lutte contre les Farc.Le film est signé Simon Mesa Soto, se passe dans les années 1990 et serait techniquement discutable si son sujet n’était pas aussi tragique. On est en totale empathie avec l’angoisse de cette femme, sa condition modeste et le peu de moyen dont elle dispose pour trouver la somme nécessaire demander par des militaires corrompus pour faire sortir son fils. On va donc la suivre durant un compte à rebours de 24h pendant lequel elle cherche de l’aide auprès des siens. Entre documentaire et film d’investigation le film hésite à se positionner dans un genre mais l’excellente actrice principale nous rappelle que l’actualité sous tension de la situation politique colombienne est toujours bien réelle. Gilles Gueillet Afficher l’article complet
  11. Bienvenu à bord de Rien à Foutre, où votre commandant de bord n’est autre qu’Adèle Exarchopoulos : Cassandre. Hôtesse de l’air low-cost, Cassandre est une jeune femme un peu perdue, perdue dans un boulot peu passionnant mais qui offre tout de même un avantage : celui de toujours voyager, rester sans attaches, et ne jamais jeter l’ancre. Peu enclin à l’amour ni aux autres en général, elle semble préférer la solitude, et sa vision de la vie se fait sans aucune projection dans l’avenir. Cet état d’esprit n’est pas totalement dû au hasard : Cassandre vient de perdre brutalement sa mère. L’histoire progresse très lentement vers un dénouement plutôt positif où Cassandre semble avoir franchi les 5 étapes du deuil et vouloir, finalement, aller de l’avant. Le film est en parti tourné en mode « Guérilla », et certainement très improvisé (au moins dans les dialogues). Il en ressort un vrai sentiment de réalisme. Adèle Exarchopoulos, qu’on sait tous être capable de tenir un film sur ses seules épaules, réitère ici l’exploit. Elle est au centre de toutes les images du film, et sa façon de jouer, si sincère, si authentique, nous fais aimer son personnage et se sentir proche d’elle tout le long de la narration. J’aime personnellement beaucoup l’exercice de style auquel cette production s’accroche : on y sent une caméra très libre dans ses mouvements, un film fabriqué au fur et à mesure de son tournage, libéré de (presque) toutes contraintes. Ce film, véritable « portrait / tranche de vie », m’a rappelé La Fille Seule de Benoît Jacquot. On y voit également une jeune femme dans sa vie professionnelle peu passionnante essayer de trouver une sortie de secours, un nouveau souffle à sa vie. Robin Entreinger Afficher l’article complet
  12. Retrouvez le podcast de la table ronde AAFA – Actrices & Acteurs de France Associés et FESTIVAL SÉRIE SÉRIES du 04 juillet 2021 Auteur, interprètes et producteur de la série L’Art du Crime s’intéressent à “l’évolution des personnages à travers les saisons d’une série”. Un grand merci à tous les participants, Nicolas Gob (Acteur), Eléonore Bernheim (Actrice), Pierre-Yves Mora (Co-créateur, L’art du Crime) Arnaud de Crémiers (Producteur, Gaumont Télévision) Modéré par Kevin Elarbi (Acteur) Cliquez ICI pour le podcast L’article Table ronde Série Series/ AAFA-Actrices & Acteurs de France Associés est apparu en premier sur AAFA. Afficher l’article complet
  13. À l’heure où le CNC publie les résultats de son Choc de modernisation, la CST rend disponible son travail sur les studios de tournages de demain. Notre dossier établit l’état de l’art... Téléchargez le dossier Afficher l’article complet
  14. "Les Amours d'Anaïs" de Charline Bourgeois-Tacquet Comment ne pas résister au charme d’Anaïs (Anaïs Demoustier) ? Elle est belle, jeune, fougueuse et rêve de vivre la plus belle des romances. Célibataire depuis peu, elle a d’abord une aventure avec un homme qui a deux fois son âge (Denis Podalydès), rencontre sa femme écrivaine (Valeria Bruni Tedeschi) et en tombe immédiatement sous le charme. Anaïs ne sait pas vraiment ce qu’elle veut, au fond… Elle veut juste vivre libre, emportée par ses pulsions, ses coups de foudre. A y regarder de plus près, Anaïs se cherche peut-être elle-même : la femme dont elle est amoureuse pourrait très bien être elle, quelques 20 années dans le futur. Charline Bourgeois-Tacquet nous présente ici une œuvre sur la recherche de soi, de son identité. Un film sur une jeunesse insouciante, naïve. Un film indéniablement sur le désir. S’il est agréable à regarder, le film manque sans doute de maturité pour nous émouvoir réellement. Ceci dit, la réalisation est de qualité, de rythme est bien mené, et le casting est sans faille. La pétillante Anaïs rayonne pendant tout le film, à la recherche de l’amour impossible, et plus encore à la recherche de sa propre personnalité, pour s’affirmer en tant qu’être aimant et aimé. Robin Entreinger Premier film de la réalisatrice et un film qui se cherche autant sur le fond et sur la forme. Il peine à démarrer puis connais des accélérations puis retombe dans des moments qui se perdent. Ce qui manque peut-être c’est une tension qui parcourrait le film et aiderait à traverser ces différents mouvements inégaux. Il y a de l’humour, un fond dramatique, des situations cocasses, de la sensualité, ça part dans tous les sens. On est souvent déroutés en cherchant à se rattraper à des branches puis on comprend que ce n’est qu’Anaïs qui tient tout, que la vision chaotique que l’on a est sa vision, seule elle peut donner un sens à tout cela, c’est toute la force de son personnage. Et pour cela, la fin est très réussie car la réalisatrice sait mettre les bons mots dans la bouche de ses actrices. Loin d’être du surlignage ou de l’intellectualisation moralisatrice de la situation, on a là l’impression que les personnages parlent librement par eux-mêmes, qu’ils sont autonomes et prennent en main l’histoire qu’on donne à voir au spectateur. Un pari risqué mais emballé à grandes enjambées par une Anaïs Demoustier solaire et bondissante qui dynamite de sa joie de vivre toutes ces situations disparses. Un film inégal mais qui nous ravit pour ce qu’il en reste : une rencontre intime avec la merveilleuse Anaïs (l’actrice et le personnage). Jean-Philippe Jacquemin Afficher l’article complet
  15. Dans ce long métrage l’adorable Sandrine Kiberlain s’exprime en tant que réalisatrice. Ici la comédienne, passionnée de théâtre, évoque quelques souvenirs familiaux des juifs polonais établis en France. Tels « de bons français » comme souligne André, le papa, joué par l’excellent André Marcon. Ainsi dans cette fiction le spectateur suit, en 1942, l’évolution d’Irène, 19 ans, incarnée dans son insouciance par la très expressive Rebecca Marder de la Comédie Française. Parmi d’autres acteurs, dans leurs rôles respectifs : Françoise Widhoff la grand-mère Marceline, India Hair son amie des répétitions théâtrales, Anthony Bajon son frère musicien. Une jeune fille qui va bien c’est un film qui traite de l’horreur de l’anti-sémitisme avec beaucoup de pudeur et de fraîcheur. Il s’agit d’une bonne reconstitution historique, interprétée par des acteurs formidables et bien dirigés. Neide Olívia Libault de Souza. https://www.regardinfos.com/ Afficher l’article complet
  16. Mardi 6 juillet, s’est ouvert le Festival de Cannes 2021, où des films venus du monde entier ont retrouvé le chemin des écrans. Parmi eux, certains dont les membres de Lecteurs Anonymes ont eu le privilège de lire les scénarios.Voici un florilège de fiches de lecture de films présentés à Cannes cette année. BERGMAN ISLANDUn scénario de Mia Hansen-Løve(Sélection officielle – Compétition) SYNOPSISUn couple de cinéastes s’installe pour écrire, le temps d’un été, sur l’île suédoise de Fårö, où vécut Bergman. A mesure que leurs scénarios respectifs avancent, et au contact des paysages sauvages de l’île, la frontière entre fiction et réalité se brouille… L’AVIS DES LECTEURSEn apparence d’une simplicité désarmante (des « scènes de la vie conjugale » sur une île suédoise), le projet est extrêmement riche. Il y a plusieurs niveaux de lecture. D’une part, le jeu de piste bergmanien : en visitant l’île chère au maître suédois, le film accumule les clins d’œil à son œuvre et les commentaires sur ses longs-métrages. On ne peut s’empêcher de dresser des parallèles entre les héros et héroïnes bergmaniens et les protagonistes de ce film, qui ont parfois conscience d’être des nains à l’échelle des drames que vivent les héros d’Ingmar. D’autre part, l’aspect éminemment méta du projet. On est constamment en train de devoir se positionner par rapport à la réalité et la fiction : qu’est-ce qui relève des personnages, qu’est-ce qui relève de l’héritage de Bergman, et enfin qu’est-ce qui relève de Mia Hansen-Løve elle-même, qui renoue ici avec ses origines scandinaves. TOUT S’EST BIEN PASSÉUn scénario de François Ozon(Sélection officielle – Compétition) SYNOPSISA 85 ans, le père d’Emmanuèle est hospitalisé après un accident vasculaire cérébral. Quand il se réveille, diminué et dépendant, cet homme curieux de tout, aimant passionnément la vie, demande à sa fille de l’aider à mourir. L’AVIS DES LECTEURSL’enjeu du film est d’une simplicité folle : un père malade demande à sa fille de l’aider à mourir. Dès lors, des questions se posent : Comment réagir ? Comment accepter cette décision ? Faut-il accéder à chaque demande ? Des questions simples et fortes auxquelles on peut s’identifier sans peine. Il y a une vraie universalité car tout le monde sera un jour confronté à la mort, celle de ses proches, de ses parents, un jour la sienne.De plus, le film a une certaine ambigüité car le personnage d’André n’est pas à l’article de la mort. Il est malade, mais pas totalement incapacité comme l’était par exemple le protagoniste polyhandicapé de Mar Adentro. Cela rend son choix encore plus troublant et le dilemme de ses proches encore plus fort. Le film a également le mérite d’aborder cette question sous un angle très concret. Et d’être en plein dans un questionnement pertinent, la France étant encore à la traîne d’autres pays européens sur cette question. ALINEUn scénario de Valérie Lemercier et Brigitte Buc(Sélection officielle – Hors compétition) SYNOPSISQuébec, fin des années 60, Sylvette et Angomard accueillent leur 14ème enfant : Aline. Dans la famille Dieu, la musique est reine et quand Aline grandit on lui découvre un don, elle a une voix en or. Lorsqu’il entend cette voix, le producteur de musique Guy-Claude n’a plus qu’une idée en tête : faire d’Aline la plus grande chanteuse du monde. L’AVIS DES LECTEURSLe parcours de Céline Dion est étonnant. Petite gamine québécoise disgracieuse, elle va peu à peu se muer en grande diva internationale, tout en gardant toute sa vie un pied dans le « bizarre ». C’est une vie étonnante qui nous renvoie à des souvenirs nostalgiques : ses tubes avec Jean-Jacques Goldman, Titanic, les tabloïds… Une vie bien remplie, vraiment étrange et imprévisible.Le film assume de suivre ce drôle de conte de fées à travers un ton décalé et quasiment parodique. La ligne du film est constamment imprévisible, naviguant entre l’imagerie d’Epinal gaguesque, l’humour absurde, des moments chantés purs et émouvants, des incursions dans le méta… On ne sait jamais sur quel pied danser et c’est assez exaltant. Surtout que l’humour du film se permet tout, avec des touches d’étrangeté comme la phase où Aline doit rester muette pour préserver ses cordes vocales, ou bien cet interlude ubuesque où les sosies d’Elvis à Las Vegas la prennent pour une sosie d’Aline Dieu. Bref, c’est extrêmement décalé et libre. BAC NORDUn scénario d’Audrey Diwan, Cédric Jimenez et Benjamin Charbit(Sélection officielle – Hors compétition) SYNOPSIS2012. Les quartiers Nord de Marseille détiennent un triste record : la zone au taux de criminalité le plus élevé de France. Poussée par sa hiérarchie, la BAC Nord, brigade de terrain, cherche sans cesse à améliorer ses résultats. Dans un secteur à haut risque, les flics adaptent leurs méthodes franchissant parfois la ligne jaune. Jusqu’au jour où le système judiciaire se retourne contre eux… L’AVIS DES LECTEURSLe scénario est bien documenté. C’est une vraie plongée dans les coulisses de la BAC, loin du tumulte médiatique, au plus près du terrain. Le script regorge de petits détails, de petites phrases, qui font vrai. C’est très prenant et immersif. La vision apocalyptique de cités gangrénées par le crime est contrebalancée par un aperçu sans fard de l’injustice et de la misère sociale, où on voit que les premières victimes de l’insécurité sont les habitants des HLM eux-mêmes. OSS 117 : ALERTE ROUGE EN AFRIQUE NOIREUn scénario de Jean-François Halin et Jean Buce(Sélection officielle – Hors-compétition) SYNOPSIS1981. Hubert Bonisseur de la Bath, alias OSS 117, est de retour. Pour cette nouvelle mission, plus périlleuse que jamais, il est contraint de faire équipe avec un jeune collègue, le prometteur OSS 1001. L’AVIS DES LECTEURSCe nouveau volet reprend les ingrédients classiques de la saga : décor exotique, parodie de film d’espionnage… Mais il injecte de la nouveauté en le situant dans un passé plus proche, ici les années 80, et en traitant d’un sujet vaguement plus actuel que les Nazis : la Françafrique.Le projet a une sensation de modernité plus poussée, d’autant plus qu’il parle de manière assez frontale de clichés raciaux dont la dénonciation est un sujet très en vogue. OÙ EST ANNE FRANK !Un scénario d’Ari Folman(Sélection officielle – Hors-compétition) SYNOPSISKitty, l’amie imaginaire d’Anne […]Afficher l’article complet
  17. « Finalement le cinéma c’est aussi un art qui transforme les gens, qui les poussent à changer, parce que ça donne l’impulsion ! » - Mélanie Laurent profite du Festival de Cannes pour parler et défendre l’écologie et les femmes
  18. Afficher l’article complet
  19. Libertad c’est une histoire d’été d’adolescentes. Sujet maintes fois traité et pourtant l’originalité de ce film espagnol présenté à la semaine de la critique c’est ici d’oser croiser les sujets: adolescence, découverte du corps, amitiés, Alzheimer, parents en séparation, relations de classes sociales, abandon… Et tout se tient ! Ce drame qui est la perte de repères pour la grand mère malade est répliqué pour tous les autres protagonistes, tous atomisés en recherche modèles et de limites, surtout pour cette adolescente centrale, en pleine construction de son identité. La fuite semble une solution pour chacun, et chacun à sa manière et avec ses raisons. Pourtant fuir n’est pas toujours facile. Libertad est un film sans cesse sur le fil, aux entrées multiples et souvent très juste (grâce à l’interprétation fragile mais impeccable de la jeune fille). On peut regretter que l’on n’entre dans aucun des sujets ou qu’aucun ne soit vraiment développé, mais ce serait ignorer que la protagoniste principale du film est cette adolescente en construction dont on perçoit la vision fragmentée que de notre point de vue d’adulte. Un décentrement qui arrive à surprendre et à émouvoir. Une réussite sur un exercice toujours risqué ! Jean-Philippe Jacquemin Afficher l’article complet
  20. Rencontre avec Pierre-Marie Dru qui nous présente le métier assez méconnu de superviseur musical et de leurs relations avec les réalisateurs/réalisatrices: "On imagine facilement que vous entrez en conversation avec des réalisatrices et réalisateurs aux approches, connaissances musicales et désirs très divers. Il y en a beaucoup qui ont les idées claires sur ce qu’ils veulent - et alors tant mieux, c’est vraiment ce que j’encourage ! C’était bien sûr le cas avec Leos Carax pour la bande-son de son nouveau film Annette, que j’ai eu le bonheur de superviser. Et puis il y en a qui ne savent pas ce qu’ils veulent pour leur film et viennent nous voir avec une page blanche. Alors on les aide à trouver. On organise un casting audio, on leur présente un choix de compositeurs et compositrices, en essayant d’inclure des nouveaux talents. C’est un moment crucial dans notre relation : je pousse beaucoup pour que les réalisateurs prennent vraiment le temps de réfléchir, car le choix de la musique, c’est un casting fondamental du film, comme un premier rôle ! Et si on part pour six mois de travail alors qu’on s’est trompé dans ce casting, c’est un désastre, c’est un calvaire à vivre… Je crois que c’est le moment où je peux être vraiment pénible (rires)…" Pierre-Marie Dru est également revenu sur la création de l'ASM (Association des Superviseurs Musicaux) à laquelle il a contribué : "L’ASM regroupe une quinzaine de structures, c’est à dire entre trente et quarante superviseurs musicaux. Premier constat : avant ce rapprochement, je connaissais mal mes confrères et consœurs. Nous pratiquons un métier complexe et extrêmement prenant, avec des temps de travail sur des films de cinéma, des documentaires ou des séries qui peuvent s’étaler sur plus d’une année, et, de fait, sans faire l’effort de se rencontrer, chacun restait un peu dans son couloir, à fond dans son truc, sans avoir le temps de lever la tête. Nous sommes aussi un métier assez jeune, encore méconnu. Alors avant même de nous organiser pour porter des questions qui nous semblent cruciales, il était important de poser un cadre pour nous rencontrer, partager nos expériences." Source
  21. ... Ce très bon article de Slate aussi à lire sur le sujet : http://www.slate.fr/story/211789/jai-lu-derniers-rapports-giec-haut-conseil-pour-le-climat-2021-catastrophe-urgence-changement-climatique
  22. L'article ici : https://www.igen.fr/app-store/2021/06/weatherpro-na-finalement-pas-dit-son-dernier-mot-123515
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  23. Félicitations !! 👏 La suite ici : https://www.ecoprod.com/fr/actualites/ils-agissent/1045-ecoprod-soutient-la-potitique-environnementale-du-cnc-et-se-transforme-en-association
  24. La suite ici : https://www.telerama.fr/cinema/le-cnc-sengage-pour-un-cinema-plus-ecolo-6917837.php
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