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Anim

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  1. L’Afdas lance un appel d’offres à destination des intermittents du spectacle et de l’audiovisuel. Afficher l’article complet
  2. Movinmotion et Katoonk fusionnent, et nous voulons vous raconter l’histoire, les motivations et les conséquences de cette alliance prometteuse ! Ce qui nous a réuni, c’est avant tout une vision commune de nos services : vous aider au quotidien est notre priorité ! Grâce à cette fusion vos fonctionnalités évoluent en toute gratuité. C’est l’occasion Lire la suite Cet article Movinmotion et Katoonk unissent leurs forces, au service des professionnels de l’animation ! est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
  3. « D’Ocre et de Suie », court métrage de Romain Grésillon. Le film se passe à la période du…L’article Mettre en lumière la préhistoire est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
  4. L’ADEME publie le nouveau numéro de sa lettre ADEME Recherche sur le rafraîchissement urbain. Depuis près d’une décennie, l’Agence soutient les avancées scientifiques sur les dispositifs permettant de rafraîchir les villes, par le financement d’états de l’art, de programmes de recherche et de thèses de doctorat dédiées au sujet. Au sommaire de ce numéro : L’édito /Johan Ransquin, à la tête de la nouvelle direction Adaptation, Aménagement et Trajectoires bas carbone de l’ADEME. « Dans le contexte de l’accord international sur le climat de 2015, l’articulation entre politiques d’atténuation et d’adaptation au changement climatique et politiques territoriales et urbaines aux différentes échelles est cruciale : l’aménagement a un rôle majeur à jouer pour répondre aux enjeux climatiques et de gestion durable des ressources. » Exposé / Rafraîchissement urbain : une décennie de recherche interdisciplinaire; Résultats significatifs / Les solutions les plus adaptées au rafraîchissement urbain. Le rafraîchissement urbain et le confort thermique d’été sont des questions primordiales au niveau de la conception des villes, des bâtiments, de la rénovation. Suite à un état de l’art réalisé en 2017, des pistes de recherche ont été identifiées et l’appel à projets de recherche MODEVAL-URBA 2019 a retenu 7 projets permettant d’aller plus loin dans la conception de solutions tout en tenant compte de certains cobénéfices. Rencontre avec… Aude LEMONSU, Chargée de recherche CNRS au sein de l’équipe VILLE du Centre national de recherches météorologiques (CNRM, CNRS/Météo-France) et Solène MARRY, Docteure en urbanisme, correspondante recherche au sein de la direction Adaptation, Aménagement et Trajectoires bas carbone de l’ADEME. Elles nous parlent de comment la recherche aide les collectivités à rafraîchir nos villes. Afficher l’article complet
  5. Cet article a été rédigé par Pascal, Responsable missions entreprises chez Audiens. Le dispositif dit de chômage partiel a été fortement utilisé ces derniers mois. Ce n’est malheureusement pas terminé dans certains secteurs dont les nôtres. Les pouvoirs publics ont grandement facilité l’accès à l’activité partielle pour les entreprises. Malgré quelques difficultés ou Lire la suite Cet article Chômage partiel : et après ? est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
  6. Cet article a été rédigé par Hugo, Chargé de Gestion Sociale et Référent juridique chez Movinmotion. Le contexte actuel et les difficultés financières qui en découlent pour les employeurs du secteur culturel nous interrogent sur le licenciement économique. Les règles diffèrent selon que le licenciement économique soit individuel ou collectif. Cet article traite Lire la suite Cet article Licenciement économique et activité partielle : maîtrisez la procédure ! est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
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  7. Nous voulons un vrai plan de relance et des droits sociaux pour toutes et tous ! Par nos actions dans 18 villes le 6 juin, nous dénoncions l’absence de mesures concrètes pour la Culture, un mois après les annonces d’Emmanuel Macron le 6 mai. Ces jours-ci, nous avons eu quelques nouvelles, bonnes ou moins bonnes [&hellip Cet article est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
  8. L’ObSoCo a reconduit, avec le soutien de l’ADEME, l’Observatoire des perspectives utopiques (élaboré en 2019 avec l’appui de l’ADEME, de BPI-France et de la Chaire ESCP-E.Leclerc Bearing Point). Un an plus tard, les préférences des Français à l’égard des trois systèmes utopiques semblent à première vue remarquablement stables : 55% privilégient l’utopie écologique, 31% l’utopie sécuritaire et 14% l’utopie techno-libérale (pour respectivement 55%, 30% et 15% en 2019). Pour autant, derrière cette apparente stabilité, l’analyse approfondie des résultats révèle des évolutions significatives et riches d’enseignements sur la façon dont les Français vivent, interprètent et s’approprient l’épisode sans précédent qu’est la crise sanitaire du COVID-19. Au-delà des moyennes, si l’utopie écologique continue d’être le système utopique le mieux évalué par les Français, il bénéficie d’une progression de cinq points chez ceux qui l’évaluent très favorablement, à 25%. Parallèlement, l’utopie sécuritaire gagne 3 points de supporters, avec 18% d’opinions très favorables. La comparaison des profils des partisans de chacun des trois systèmes utopiques des deux vagues de l’enquête révèle également des évolutions divergentes selon les différentes composantes de la population. Sur de nombreux thèmes, l’écart se creuse entre le haut de l’échelle sociale, et le bas ou le niveau intermédiaire. Les tendances de fond s’accentuent. L’attraction pour l’utopie écologique progresse par exemple fortement parmi les catégories socioprofessionnelles supérieures (CSP+), passant de 57 % à 68 %, alors que celle des CSP intermédiaires recule de 61 % à 52 %, au profit de l’utopie sécuritaire. De même, l’attraction exercée par l’utopie écologique sur les plus jeunes, déjà forte, se renforce encore : désormais, 72 % des 18-24 ans marquent leur préférence pour ce système utopique (61 % en 2019), au détriment de l’utopie sécuritaire (16 %, pour 22 % en 2019). Un mouvement partiellement contrebalancé par le recul de l’utopie écologique parmi les 65-70 ans, qui ne sont plus que 40 % à la désigner comme leur système utopique préféré (51 % en 2019), au profit des deux autres utopies. L’aspiration à consommer moins mais mieux progresse chez les CSP+, mais diminue fortement chez les CSP- qui, dans de plus fortes proportions qu’il y a un an, ne souhaitent pas changer leurs habitudes. De même, la progression de l’aspiration à travailler moins (quitte à gagner moins) se concentre sur les répondants situés en haut de l’échelle sociale, alors que le mouvement inverse est observé parmi les CSP- et intermédiaires. Notre étude montre encore un approfondissement généralisé des aspirations au repli voire à la fermeture qui fait d’ailleurs directement écho à la façon dont la crise sanitaire a été gérée – en France comme ailleurs – par la fermeture des frontières. Les orientations cosmopolites, déjà minoritaires, sont en recul et le rapport à « l’étranger » est empreint d’importantes réserves (y compris de la part de partisans de l’utopie écologique), l’aspiration à voir se réduire le flux d’entrée des immigrés progressant entre les deux vagues. De même que le soutien à l’Union européenne. Ce mouvement trouve aussi son expression dans l’appétence pour le local et la proximité, elle aussi déjà présente avant la crise mais qui en sort renforcée. Les positions par rapport aux inégalités se sont en outre quelque peu déplacées. 79 % des Français interrogés s’accordent autour de l’idée qu’il conviendrait de fixer une limite maximum aux très hauts salaires. C’est 4 points de plus qu’avant la crise sanitaire, et la limite indiquée par les répondants s’est déplacée vers le bas. Cependant, on note une progression de l’acceptation des inégalités qui récompensent l’effort et le talent (effet de la valorisation de la contribution au bien commun des salariés « en première ligne » ?) et le pourcentage des Français qui estiment qu’il faudrait augmenter sensiblement le montant des minimas sociaux et des revenus de solidarité, quitte à augmenter les impôts et les cotisations sociales, recule et devient minoritaire. Par ailleurs et concernant la gouvernance, les aspirations à davantage d’horizontalité et de partage des pouvoirs demeurent à un niveau élevé. Par ailleurs et concernant la gouvernance, les aspirations à davantage d’horizontalité et de partage des pouvoirs demeurent à un niveau élevé. Au plan politique, le souhait d’« un système où les décisions sont prises à l’issue de référendums recueillant la volonté de la population » se positionne toujours en tête des attentes, retenu par 53 % des enquêtés (dont 35 % en premier choix) loin devant ce qui se rapproche le plus du système actuel (« un système où les décisions sont prises par des professionnels de la politique » à 17% dont 7 % en premier choix). Il en va de même au plan économique : « La vie économique organisée comme aujourd’hui autour du salariat avec une prépondérance des grandes entreprises capitalistes et un tissu de petites et moyennes entreprises », ne recueille qu’une faible part des suffrages (13 %, en baisse de 2 points) loin derrière une vie économique « organisée autour d’entreprises dont les stratégies sont définies conjointement par les actionnaires, les salariés, les pouvoirs publics, les représentants des consommateurs… » (30 %). Pour compléter notre approche, nous avons également introduit des questions ouvertes directement – mais librement – inspirées des pistes de réflexion lancées par Bruno Latour dans un article paru le 30 mars dernier dans la revue en ligne AOC. En conclusion de cet article intitulé « Imaginer les gestes-barrières contre le retour à la production d’avant crise », le philosophe et sociologue invitait les lecteurs à dresser un petit inventaire des activités qu’ils aimeraient voir reprendre à l’identique, se développer ou au contraire ralenties ou stoppées. En tête des activités qui ne leur semblent pas indispensables pour le pays et la société : les industries et mobilités polluantes – notamment le transport aérien – puis les délocalisations. Une part importante de répondants remet également en cause notre modèle de développement avec l’appel à diminuer fortement voire à arrêter la production de masse/intensive et la consommation de masse. S’agissant des activités dont ils souhaiteraient qu’elles reprennent / se développent ou qui devraient être inventées dans un « monde d’après », les suggestions qui reviennent le plus fréquemment renvoient à la relocalisation des activités économiques, au renforcement des services publics et à la solidarité et l’entraide. Sur ce dernier point, à la lecture des contributions, ce sont surtout les solidarités à destination des plus proches (ses voisins), des plus diminués, âgés ou encore des personnels hospitaliers qui s’expriment. On trouve également une déclinaison économique de cette dimension autour du soutien au petits commerces, aux circuits courts et au bio. L’épisode que nous traversons semble donc avoir consolidé un socle consensuel autour du désir de nous diriger vers une société associée à une organisation de la vie économique et à des modes de vie et de consommation plus compatibles avec les défis environnementaux, reposant sur une plus grande maîtrise des relations avec l’étranger et la valorisation du local et de la proximité. Un des résultats forts de la vague de 2019 de l’enquête demeure d’actualité : au-delà de la prise de conscience de la nécessité de réagir à l’urgence climatique, c’est bien une volonté de refonte en profondeur des bases de l’organisation économique et politique de la société qui est attendue. Et, sans doute plus encore, un désir de tendre vers des modes de vie qui, par l’intensification des relations sociales, l’ancrage territorial, la réalisation personnelle et la conquête d’une plus grande autonomie, contribuent à une nouvelle définition du bien-être. Il n’en demeure pas moins que des lignes de fracture perdurent voire s’amplifient dans les aspirations des Français (notamment dans le rapport à l’altérité ou à la consommation) et que, au-delà des idéaux, les différentes composantes de la société se trouvent exposées à des systèmes de contraintes différenciés. De véritables défis à relever tant dans l’hypothèse d’un maintien du statu quo que dans celle de l’amorce de trajectoires de transformation conformes aux aspirations exprimées. Afficher l’article complet
  9. S’il y a un sentiment qui caractérise cette pandémie, c’est bien l’impuissance. La nôtre, en tant qu’individus,…L’article La Fatalité existe-t-elle vraiment? est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
  10. Elisabeth Borne, ministre de la Transition écologique et solidaire, a lancé vendredi 5 juin avec l’ADEME et Bpifrance un plan global d’accélération de la transition écologique des TPE-PME. Plusieurs mesures visant à diagnostiquer, financer et accompagner la transition de ces entreprises ont été présentées. Zoom sur 5 actions co-portées par l’ADEME : Dispositif « Diag Eco-flux » Ce dispositif met à disposition des PME industrielles, de restauration, de distribution, de l’hôtellerie et de l’hébergement, et d’artisanat, l’expertise de bureaux d’études experts en optimisation de flux (énergie, eau, matières et déchets) afin d’identifier des pistes d’économie concrètes et mesurables. L’objectif est d’accompagner l’entreprise dans la mise en œuvre de ses actions vers la transition écologique. La distribution du « DIAG ECO-FLUX » pour les PME de plus de 20 salariés, s’appuiera sur le réseau BpiFrance. Pour les établissements de moins de 20 salariés, le dispositif, porté par l’ADEME en partenariat avec les CCI et CMA, permettra aux entreprises d’avoir également accès à un diagnostic. Prêt vert ADEME-Bpifrance Pour financer les actions préconisées par le « DIAG ECO-FLUX » ou d’autres projets accompagnés par l’ADEME, ce nouveau prêt vert, garanti et bonifié grâce au concours financier de l’ADEME, a pour objectif de cofinancer les programmes d’investissement de TPE, PME et ETI visant à maîtriser et diminuer les impacts environnementaux des procédés. Deuxième promotion de l’Accélérateur Transition Energétique en 2021 L’ADEME et Bpifrance ont lancé en octobre 2019 une première promotion de l’Accélérateur Transition Énergétique, déployé dans le cadre du Comité Stratégique de Filière « Industries des Nouveaux Systèmes Energétiques ». Dès 2021, une seconde promotion sera déployée , afin de poursuivre l’accompagnement du développement de la filière. Déploiement d’un Accélérateur de transition Ce nouvel accélérateur, vise à accompagner des entreprises de tous secteurs d’activité dans la conduite de projets de transition bas carbone. L’ambition du programme est d’engager la transition tout en sécurisant le développement de l’entreprise, en épaulant le dirigeant dans la revue de la stratégie et du modèle d’affaires de son entreprise afin de poser les bases de sa trajectoire bas carbone. Au cours du programme, les dirigeants se familiariseront avec la méthodologie ACT (Assessing low Carbon Transition). L’ADEME soutiendra dès 2020 l’évaluation ACT d’une trentaine d’entreprises volontaires dans les secteurs de la production d’électricité, construction automobile, commerce de détails et le bâtiment. Appel à projet sur l’intégration de matières plastiques recyclées Un nouvel appel à projets ORPLAST, doté d’une enveloppe comprise entre 15 et 30M€ , permettra de soutenir financièrement l’intégration de matières premières recyclées. « Entrepreneurs, préparer votre transition écologique c’est gagner en résilience, et faire des économies ! L’ADEME, agence de la transition écologique, accompagne les entreprises qui souhaitent agir avec des outils et des financements adaptés à leurs besoins, ainsi qu’à travers des partenariats avec les chambres consulaires et les organisations professionnelles. Ce plan auquel nous sommes fiers de contribuer aujourd’hui met l’accent sur les PME et les chefs d’entreprises qui jouent un rôle primordial dans la vie du pays, sa transition, et dans les emplois liés au défi écologique qui s’annoncent. » Président-directeur général Arnaud Leroy Retrouvez l’ensemble des mesures : https://www.ecologique-solidaire.gouv.fr/sites/default/files/2020.06.05_dp_plantpepme_projet-vf.pdf Afficher l’article complet
  11. Dans le cadre de la mise en œuvre de la loi sur l’Économie Circulaire[1], l’ADEME révèle aujourd’hui les résultats de ses travaux d’« Évaluations environnementales et économiques de l’allongement de la durée d’usage de produits de consommation et biens d’équipements» dont les premiers éléments ont été présentés en novembre dernier lors du lancement de la Campagne « Nos objets ont plein d’avenirs »[2]. Les travaux ont porté sur trois types d’allongement de la durée d’usage : conserver un an de plus un équipement qui atteint sa « durée d’usage moyenne »[3], lutter contre l’obsolescence culturelle ou marketing en conservant un équipement plutôt que de l’abandonner ou de le changer, et faire réparer un équipement (suite à une panne, ou endommagé) pour prolonger sa durée d’usage. L’ADEME révèle également les résultats de son étude « Les Français et la réparation », co-financée par Fnac-Darty. Allonger la durée d’usage totale des équipements du foyer : des bénéfices environnementaux et économiques pour le consommateur Dans son étude portant sur plusieurs équipements et biens de consommation courante (téléviseur, ordinateur portable, smartphone, four électrique, lave-vaisselle, lave-linge…), l’ADEME révèle qu’il est toujours économiquement favorable pour le consommateur de : ne pas remplacer un équipement pour des raisons d’obsolescence perçue[4], c’est-à-dire une volonté de changer par l’utilisateur alors que l’équipement fonctionne toujours (allongement sans réparation) : dans ce cadre, cela permet une économie de 112€/an pour un ordinateur portable, 96€/an pour un smartphone 5,5’’ et 169€/an pour un robot tondeuse. allonger la durée d’usage après une panne[5], à l’exception de quelques équipements (par exemple le sèche-linge à évacuation ou la télévision 30-40 pouces): réparer une tondeuse thermique qui tombe en panne à l’âge de 5 ans (soit à « demi-vie ») permet une économie de 86 €/an, soit une économie totale de 430 € pendant sa durée d’allongement (5 ans). Par ailleurs, allonger la durée d’usage des produits ne permet pas seulement de réaliser des économies d’ordre financier, cela permet également de réaliser des économies de CO2 grâce aux impacts évités pour la fabrication d’un produit neuf. A titre d’exemples : En faisant réparer ses équipements : Faire réparer une télévision (40-49’’) qui est tombée en panne à demi-vie permet de réaliser une économie de 90 kg CO2-eq, soit l’équivalent de 350 kilomètres en voiture. Pour un lave-linge, l’économie réalisée est de 100 kg CO2-eq soit 390 kilomètres. En ne cédant pas à l’envie de changement ou aux effets de mode : Conserver son téléviseur 40-49’’ (qui fonctionne encore!) permet un gain de 170 kg CO2-eq, soit 670 kilomètres en voiture. Pour un smartphone 5,5’, les gains sont et de 20 kg CO2-eq, soit 70 kilomètres en voiture. Extrapolation à l’échelle d’un foyer français L’ADEME a été plus loin en analysant les potentiels impacts environnementaux et économiques de l’allongement de la durée d’usage de 11 équipements électriques et électroniques présents dans la maison (multimédia, électroménager) : Si chaque foyer français allonge d’un an la durée d’usage totale de chacun des 11 produits étudiés, au lieu de les remplacer, sur une période de 10 ans, chacun des foyers pourrait économiser 963 € soit 96€ par an et contribuer à éviter l’émission d’environ 219 Kg de CO2-eq sur une période de 10 ans, soit 22 Kg de CO2-eq par an. Si l’ensemble des foyers français faisaient de même, ils pourraient : économiser environ 27 milliards d’euros pour un allongement de 1 ansur la période de 10 ans, soit 2,7 milliards d’€ par an ; éviter l’émission d’environ 6 millions de tonnes de CO2-eq pour un allongement de 1 an sur une période de 10 ans, soit 0,6 millions de tonnes de CO2-eq par an. Lutter contre l’obsolescence culturelle et systématiser la réparation, deux leviers pour augmenter la durée d’usage des produits de consommation et biens d’équipement et ainsi réduire notre impact environnemental Entretenir ses équipements, les réparer ou les faire réparer, conserver et utiliser plus longtemps des appareils qui fonctionnent encore (en évitant les effets de mode)… mais aussi fabriquer des produits éco-conçus, plus robustes, plus facilement réparables, concourt à réduire les consommations de matières nécessaires à leur fabrication et les émissions de gaz à effet de serre. On constate que 14% des Français remplaceraient leur équipement alors qu’il fonctionne encore. Lutter contre l’obsolescence culturelle est donc un élément clé pour réduire notre impact environnemental. Il est également indispensable d’assurer le bon entretien des produits pour éviter un renouvellement trop fréquent des équipements. A titre d’exemple, le baromètre Fnac-Darty a ainsi révélé que 50% des retours SAV sont liés à un mauvais entretien ou une mauvaise utilisation. La réparation est aussi essentielle pour permettre aux objets de vivre plus longtemps et ainsi réduire l’impact environnemental causé par la fabrication et le transport d’équipements neufs. Les Français ont progressivement intégré ce réflexe dans leur conception de la consommation : 81% d’entre eux ont une image positive de la réparation. En revanche, le passage à l’action reste encore assez faible pour l’ensemble de la population française : seulement environ un Français sur trois répare un produit tombé en panne et un sur deux le remplace. Aujourd’hui, les freins à la réparation demeurent nombreux : le coût de la réparation par rapport au prix du produit neuf, les délais de réparation, le manque d’informations sur la réparation et le manque de visibilité des réparateurs. Parallèlement à ces différents freins, les Français perçoivent plusieurs bonnes raisons à faire réparer leurs appareils : la démarche écologique, l’avantage économique, la contribution à l’économie locale. Pour limiter les freins et favoriser le passage à l’action, la réparation, un des piliers de l’économie circulaire, doit gagner en visibilité grâce à plusieurs actions : en agissant sur le coût, en facilitant les étapes de réparation, en rassurant sur la qualité des prestations et en montrant davantage la pertinence de la réparation. Focus sur 5 biens d’équipement L’ADEME a publié en septembre 2018[6] les résultats d’une étude évaluant les impacts environnementaux de nombreux équipements de notre quotidien (textile, électronique, mobilier…). L’ADEME a souhaité aller plus loin en analysant les potentiels impacts environnementaux et économiques de l’allongement de la durée d’usage[7] de plusieurs produits représentatifs des équipements des ménages français et a réalisé une synthèse : L’étude révèle ainsi que : Si le consommateur conserve un an de plus sa robe en polyester ( dont l’impact carbone à la fabrication est de 45 kg eq CO2) qui atteint sa « durée d’usage moyenne », cela évite l’émission de 28 kg CO2 eq. En évitant un nouvel achat, il économise ainsi 25€ sur la durée d’allongement d’usage de sa robe. Le bénéfice économique de ne pas remplacer un ordinateur portable (évitement d’un nouvel achat) qui a l’âge de 3 ans alors qu’il fonctionne encore est de 112 €/an pendant la durée d’allongement (3 ans) soit une économie totale de 336 €. Son impact environnemental sur l’ensemble de son cycle de vie est de 156 kg CO2-eq. Le bénéfice environnemental de ne pas remplacer un ordinateur portable qui a l’âge de 3 ans alors qu’il fonctionne encore est de 65 kg CO2-eq sur la durée d’allongement (3 ans). L’impact environnemental d’un réfrigérateur (une porte) sur l’ensemble de son cycle de vie est de 323 kg CO2-eq. Le bénéfice environnemental de réparer un réfrigérateur qui tombe en panne (remplacement du thermostat) à l’âge de 5 ans est de : 102 kg CO2-eq sur la durée d’allongement (5 ans). De plus, le consommateur économise 29 €/an pendant la durée d’allongement en cas d’obsolescence perçue (soit une économie totale de 145 €). L’impact environnemental d’un lave-linge (7 kg) sur l’ensemble de son cycle de vie est de 465 kg CO2-eq. Le bénéfice environnemental de ne pas le remplacer (à l’âge de 5 ans) alors qu’il fonctionne encore est de : 118 kg CO2-eq sur la durée d’allongement (5 ans). Le bénéfice économique d’allonger sa durée d’usage en cas d’obsolescence perçue (durée de vie max non atteinte) est de 29 €/an pendant la durée d’allongement en cas d’obsolescence perçue (soit une économie totale de 145 €). Alors que l’impact environnemental d’une tondeuse à gazon thermique sur l’ensemble de son cycle de vie est de 789 kg CO2 eq, allonger sa durée d’usage de 10 à 11 ans (+ 1 an) économise 7 kg CO2-eq par équipement. Le bénéfice économique de réparer ce type de tondeuse lorsqu’elle tombe en panne (remplacement de la lame) à l’âge de 5 ans est de 86 €/an pendant la durée d’allongement (5 ans) soit une économie totale de 430 € [1] La Loi du 10 février 2020 relative à la lutte contre le gaspillage et à l’économie circulaire transpose dans le droit français les mesures de la feuille de route de l’économie circulaire et les derniers textes européens. Cette loi entend accélérer le changement des modèles de production et de consommation afin de réduire les déchets et préserver les ressources naturelles, la biodiversité et le climat. [2] https://longuevieauxobjets.gouv.fr/ [3] Définition : La durée d’usage correspond au laps de temps pendant lequel le produit est utilisé, i.e. en état de marche et prêt à l’emploi, par un utilisateur donné. Elle est propre à un utilisateur/foyer. La durée d’usage totale est la somme des durées d’usage. [4] L’économie réalisée tient compte également des consommations d’eau et d’énergie de ces équipements. [5] Il est à noter que l’avantage ou le désavantage économique lié au remplacement d’un équipement suite à une panne dépend fortement : du coût de réparation (des pistes de réflexion pour rendre le coût de réparation moins onéreux ont été identifiés dans l’étude ADEME « Les Français et la réparation ») et du moment auquel arrive la panne. De plus, l’ampleur du bénéfice dépend de la durée de l’allongement de la durée d’usage. Plus celle-ci est longue plus le bénéfice est grand. [6] https://www.ademe.fr/modelisation-evaluation-impacts-environnementaux-produits-consommation-biens-dequipement [7] Quelques 1ers résultats ont été présentés lors du lancement de la nouvelle campagne de communication grand public au travers de 5 produits : téléviseur, smartphone, lave-linge, jean, scie sauteuse. https://presse.ademe.fr/2019/11/prolonger-la-duree-dusage-des-objets-lancement-dune-grande-campagne-de-mobilisation.html Afficher l’article complet
  12. Après de nombreuses semaines passées à la maison, le besoin de changer de paysage ne s’est jamais fait autant ressentir ! Voici les conseils et astuces de l’ADEME pour des vacances vertes ! Afficher l’article complet
  13. "Dans la COM (Convention d'objectifs et de moyens), nous avons proposé une croissance de plus de 10 % par an pour les contrats d’apprentissage et de 5 % pour les contrats de professionnalisation pendant trois ans", déclare à AEF info Thierry Teboul, le DG de l’Afdas qui attend le document signé de la DGEFP. Ce dernier met également l’accent sur le conseil RH et l'appui des branches à la certification. Qu’il s’agisse de la culture, du sport ou encore du secteur des loisirs, les champs couverts par l’Afdas sont particulièrement touchés par la crise, qui devrait induire, par exemple, une baisse de 50 % du budget formation des intermittents en 2020 en raison de la baisse d’activité. "Nous avons contracté avec l’ensemble des Direccte pour accompagner le déploiement du FNE formation, bien évidemment c’est une vraie bouffée d’oxygène pour nos secteurs", dit-il en précisant qu’en 15 jours près de 50 % des enveloppes est consommé. Afficher l’article complet
  14. Cet article Date reportée et activité partielle est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  15. Culture, intermittent-e-s du spectacle, assurance chômage : la lutte continue ! Le 16 mars dernier, Emmanuel Macron assurait que « personne ne resterait sur le bord de la route » malgré la crise du COVID. Le 6 mai, Emmanuel Macron répondait, sous une forme hallucinante, à la mobilisation massive des professionnel-le-s du spectacle, par [&hellip Cet article Culture, intermittent-e-s du spectacle, assurance chômage : la lutte continue ! est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  16. Cet article Hommage à George Floyd est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  17. À travers une collection de portraits questions/réponses, l’Union présente les membres de l’association. Aujourd’hui, Karine Aulnette. …L’article En Aparté #4: un portrait de Karine Aulnette est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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  18. A l’issue d’une réunion avec les partenaires sociaux, le ministère du Travail a annoncé, ce jeudi 4 juin, quatre mesures* pour soutenir l’apprentissage : des aides jusqu'à 8 000 euros pour les entreprises, un délai rallongé pour trouver son contrat, un ordinateur portable pour tous les apprentis et la certitude d'avoir une proposition d'apprentissage sur Parcoursup. Objectif : Inciter les entreprises à continuer de former des jeunes en apprentissage malgré la période difficile liée à la crise sanitaire. Afficher l’article complet
  19. Réalisateur d’une douzaine de courts métrages entre 1986 et 2012, Jan Kounen (Dobermann, 99 Francs, Blueberry, l’expérience secrète…) est le président du jury du Très Court International Film Festival, qui aura lieu du 5 au 14 juin. Le cinéaste nous parle de son rapport au court métrage et revient sur ce festival qui, exceptionnellement cette année, se déroulera en ligne et gratuitement. La suite de l'article...
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  20. Signal dévoile un nouvel outil pour flouter facilement les visages : lien
  21. A PARIS place du Palais Royal à 12h Le 6 mai dernier, Emmanuel Macron annonçait des mesures pour la Culture. Depuis, à plusieurs reprises, Franck Riester s’est exprimé à son tour. Mais, c’est suffisamment rare pour être noté, aucun écrit officiel n’est venu compléter les déclarations faites oralement par le Président de la République et son [&hellip Cet article Le 6 juin pour la Culture est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  22. Communiqué du GROUPE 25 IMAGES et de l’AAFA – Actrices et Acteurs de France Associés Suite à la consultation de nos adhérentes et adhérents, et aux nombreuses réponses, il nous semble que le rapport du CHSCT peut être augmenté de mesures de précaution indispensables pour protéger les équipes , et particulièrement les comédien.ne.s, sur les plateaux. Avec les réalisateur.rice.s de télévision, représenté.e.s par Le Groupe 25 Images, nous demandons, outre la distanciation essentielle notamment lorsque l’on retire le masque, à ce que des mesures sanitaires diminuant le risque soient prises. Nous, acteur.rice.s et réalisateur.rice.s sommes vigilant.e.s. Téléchargez ou consultez le communiqué en cliquant ici L’article Reprise des tournages : rétablir des conditions de mise en scène optimales et sécurisées est apparu en premier sur AAFA. Afficher l’article complet
  23. Le Syndeac soutient le communiqué de presse de la Coalition française pour la diversité culturelle. Cet article Un plan de relance européen sans la culture ! est apparu en premier sur SYNDEAC. Afficher l’article complet
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  24. La synchronicité est le socle des opérations de montage, pourtant le flux de post-production pâtit souvent de…L’article « Tu parles tout le temps du timecode, mais à quoi ça sert ? » est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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