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Anim

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  1. Attention, si vous cherchez « StopCovid » dans l’Apple Store ou dans Google Play, les applications qui apparaissent à l’heure actuelle n’ont rien à voir avec celle développée par le gouvernement. L’appli officielle StopCovid est toujours en développement. Rien n’a encore été publié. Source
  2. En 2019, la 27e édition du Festival du film français de Richmond (Etats-Unis) s'est déroulée du 28 au 31 mars, accueillant films et cinéastes français et francophones tout en proposant des Master Classes de certains de ses invités. Gilles Porte, AFC, ayant été l'un d'entre eux, présente ici une vidéo de la rencontre avec Pierre-William Glenn, AFC, autre invité de marque du festival. Le 28e Festival du film français de Richmond, en Virginie (Etats-Unis), devait se tenir fin mars. Une pandémie en a décidé autrement... Créé par deux professeurs de littérature et de culture française, Peter et Françoise Kirkpatrick, ce Festival a déjà présenté au public américain plus de 800 films français et francophones, et accueilli près d'un millier de réalisateurs, acteurs, compositeurs, directeurs et directrices de la photographie. En marge, des projections et des rencontres sont organisées entre étudiants et professionnels. L'année dernière j'ai eu la chance d'être aux premières loges de l'une d'entre elle. L'invité était Pierre-William Glenn, véritable pierre angulaire de l'AFC et du Festival de Richmond. Quel plaisir d'écouter et de regarder Pierre-William se pencher sur certains films dont il a assuré la photographie, et dont quelques-uns m'ont donné un jour l'envie de faire ce métier... Lecture Pierre-William GLENN Masterclass 27th French Film Festival Richmond VA USA par Peter Kirkpatrick https://vimeo.com/414045902 Afficher l’article complet
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  3. « Mon père, le photographe Marc Garanger, a déposé cette nuit son appareil photographique à tout jamais. » C'est ainsi que Martin Garanger a annoncé la nouvelle de sa disparition, survenue le 27 avril 2020, à l'aube de ses 85 ans. Connu pour son travail singulier réalisé à l'occasion de photos d'identité de villageoises des hauts plateaux kabyles prises pour l'armée française à la fin de la guerre d'Algérie - « portraits en majesté cadrés à la ceinture pour rendre à ces femmes toute leur dignité », dira-t-il -, Marc Garanger aura, pendant quarante ans, parcouru le monde pour y poser son regard et « être à l'écoute des gens », comme il se plaisait à le souligner. Il y a des rencontres qui changent une vie..., par Gilles Porte, AFC Adolescent, je rencontre des femmes qui me bouleversent… Toutes algériennes… Elle me regardent de face, jamais de biais, et semblent me dévisager… Il y en a beaucoup… Toutes sont en noir et blanc… Celui qui les avait photographiées était un ami de mes parents. Il s'appelait Marc Garanger. Âgé d'une vingtaine d'années, Marc ne voulait pas faire la guerre… Il ne voulait pas partir en Algérie… Entre mars 1960 et février 1962, sur les hauts plateaux de Kabylie, il se débrouille cependant pour être engagé comme photographe officiel au sein de son régiment… A la fin de la guerre d'Algérie, l'armée française rase les maisons isolées des fellagas. Des villages de regroupement sont créés. Chaque habitant doit avoir une nouvelle carte d'identité. Marc se rappelle des photos de l'Américain Edward Curtis qui a photographié les populations amérindiennes à la fin du 19e siècle… Alors, dans chaque village, il fait assoir des femmes sur un tabouret, contre le mur blanc de leurs maisons et plutôt que de faire des simples photos d'identité, il fait des portraits moyen-format… 200 par jour… C'est la première fois que ces femmes, cadrées à la ceinture, se dévoilent devant un étranger, en 6x6… Et voilà comment un Semflex et un objectif Zeiss deviennent alors une arme terrible pour dénoncer cette guerre de colonisation. Dans une chambre noire bricolée, Marc recadre ensuite ses portraits pour en faire des photos d'identité classiques et les fournit ensuite à l'armée... 
Lors d'une permission, Marc transporte ses négatifs en dehors de l'Algérie et c'est le tireur argentique, Georges Fèvre - qui travaillait aussi pour Henri Cartier-Bresson et Robert Doisneau - qui inscrit Marc au Prix Niepce…. En 1966, Marc remporta ce prix Nicéphore Niepce en 1966… Je me souviens également, beaucoup plus tard, alors que je venais de débarquer à Paris, d'une campagne publicitaire pour la nouvelle pellicule Ektachrome, réalisée par Marc… Des regards venus du bout du monde, des couleurs incroyables, une petite bobine Kodak… Marc Garan­ger, portrait extrait de la série "Femmes algé­riennes", 1960 Photo d'iden­tité dans les villages de regrou­pe­ments, commande de l'ar­mée fran­çaise à la fin de la guerre d'Al­gé­rie Voir des portraits de la série "Femmes algériennes" et des images de la campagne Kodak Ektachrome dans le portfolio en dessous de l'article. Marc Garanger, en 2011 Photo Laurence Jal Garanger En hommage à mon père, par Martin Garanger A 15 ans, mon père m'avait offert un Nikon FM et m'avait appris à développer les films noir & blanc dans notre salle de bain. Gilles Porte, lui, venait de débarquer à Paris, avec un agrandisseur argentique sous le bras… Alors que Gilles était venu à la maison, dans le Marais, pour dîner avec nous et que mon père l'encourageait dans une direction où il avait très peu de repères, je me suis immiscé dans la discussion. Je n'avais jamais fais de tirages ! Gilles m'a alors proposé d'utiliser son petit laboratoire qu'il avait installé dans le placard de sa chambre de bonne, dans le 18e arrondissement de Paris. Gilles m'avait laissé la clé de sa chambre sous les toits. J'étais venu avec une boîte de papier 13x18 cm et mes négatifs. J'avais choisi une image et je m'étais obstiné à vouloir absolument rendre un effet particulier alors que je ne savais même pas où je mettais le pieds ! Je me rappelle être reparti de chez Gilles avec aucun tirage satisfaisant ! Je les avais tous laissés dans un sac de supérette accroché à la poignée de la porte du placard, collés entre eux par l'humidité. Le sac goutait même par terre ! J'ai ensuite refermé la porte et remis la clé à la concierge. La semaine suivante, Gilles et mon père en ont reparlé et mon père m'a remonté les bretelles ! « Il faut déchirer une première feuille en quatre et faire des bandes test pour vérifier le résultat avant de "taper" toute la boite !!! » Nos routes se sont recroisées avec Gilles ensuite à plusieurs reprises. J'ai notamment travaillé comme régisseur sur le premier court métrage que Gilles a réalisé. Ça s'appelait Le Muscat du dimanche soir. Gilles venait de recevoir le prix Défi Jeune et moi je voulais faire un tour du côté de l'image animée… La directrice de la photographie était Nathalie Durand. Au retour d'un tournage en Sibérie, Gilles m'a demandé de tirer plusieurs de ses photos… Cette fois-ci en couleur et en numérique et non pas à Montmartre mais à Montreuil puisque c'est là que depuis plusieurs années j'y ai installé un Laboratoire professionnel ! Sur le site de mon atelier*, on peut lire aujourd'hui : "Travail artisanal, en collaboration avec le client qui valide des essais en petit format et des échantillons à l'échelle des tirages avant la sortie définitive. Les images sont sujet à un travail à l'atelier de calage en chromie/densité/contraste et de retouche." * Atelier Martin Garanger Marc Garanger, en juillet 2016 Photo Jean-Didier Loizeau En souvenir de Marc Garanger, par Richard Andry, AFC Triste nouvelle. Marc était un grand Monsieur. Je l'ai connu à la fin des années 1970, quand j'ai travaillé avec lui en qualité d'assistant sur un film publicitaire. Sûrement peut-être le seul qu'il ait jamais commis car cela n'avait pas l'air d'être sa tasse de thé. Il revenait d'un "sujet" en Afrique pour le National Geographic et je me souviens avoir été surpris par les centaine de boîtes jaunes de diapos Kodachrome qui étaient alignées près de sa table de lecture. Je suppose qu'on m'avait choisi pour mon expérience pub, "wild life" et baroud avec Frédéric Rossif. C'était une pub pour Volvic, l'eau des volcans d'Auvergne. Nous avions un Caméflex et une série Kino, un pola et une boîte de dégradés neutres. Je n'avais jamais eu à préparer aussi peu de matériel pour un film publicitaire. Il fallait filmer un couple de randonneurs qui grimpaient dans les monts d'Auvergne et, du sommet, découvraient la merveilleuse vallée de Volvic. Nous nous sommes levés à 2 heures du matin pour pouvoir filmer le lever du soleil et quelques lumières magiques. Marc était libre de faire ce qu'il voulait. Le réalisateur était un créatif d'agence qui se contentait d'aider à porter les caisses et Marc shootait à toutes les ouvertures et pas mal en contre. Il n'avait pas de cellule mais une boussole, j'avais pris deux verres de contraste. La véritable vallée où se trouve l'usine Volvic n'étant vraiment pas photogénique, on a crapahuté à trois pour trouver une vallée qui ferait l'affaire et dans l'image de laquelle on incrusterait le pack-shot. L'angle trouvé, on s'est installé pour attendre la lumière magique. La journée ayant été bien remplie et l'attente quelque peu longue, on s'est assoupis. A notre réveil brusque, la lumière était là ! Une araignée avait tissé sa toile dans le pare-soleil. On s'est marré. Vite tourné et on est redescendus. J'ai travaillé sur plus d'une bonne centaine de pubs mais je me rappellerais toujours celle-ci. Marc Garanger n'était pas très bavard : calme, humble, discret, l'anti-mondain par excellence. C'était un être libre. Un artiste libre. Il m'impressionnait et j'avais pour lui beaucoup de respect. Je n'ai pas pu rester en contact durable avec lui mais je garde ce souvenir qui me revient parfois quand je regarde ses photos. Marc Garanger, à gauche, lors d'une séance de prises de vue en Camargue pour une campagne publicitaire Pastis 51, au début des années 1980 Photo Marc-André Desanges Marc Garanger, en mars 2011 Photo Serge Deleu Pour Marc Garanger, avec une infinie reconnaissance, par Jean-Paul Meurisse C'était en 1960, l'Algérie, le bled, un PC bataillon ceinturé de barbelés, planté dans un no man's land. J'arrivais diplômé de l'école d'officiers de Cherchell. Marc Garanger, caporal et photographe, m'avait devancé en ce lieu et se retrouva sous mes ordres, ordres consistant pour l'essentiel à l'envoyer en opérations avec kimono 13, commando de chasse... à l'homme du FLN ou de l'ALN. Marc revenait avec des photos de combats, de combattants, de blessés, de prisonniers "interrogés" par l'officier de renseignements, le lieutenant L., très dangereux avec ses méthodes de "persuasion". Arriva l'époque où le peuple algérien eut à voter sur l'"Autodétermination". Les paysannes locales ne possédaient pas de cartes d'identité. Marc eut à photographier des centaines de femmes sur fond de murs de mechtas. Les femmes, toutes voilées, devaient être dévoilées ! Après la guerre, Marc publia un recueil de ces magnifiques portraits en noir et blanc souvent bouleversants. Marc et moi appelés, sursitaires, à tendances gauchisantes et antimilitaristes, nous étions naturellement en sympathie. Il me montrait des photos qu'il cachait aux autres officiers du bataillon. Je n'avais jamais fait de photos de ma vie. Marc me conseilla un appareil 24x36 commandé sur le journal militaire "Le Bled" et critiqua avec bienveillance mes premiers clichés. Marc, tu avais, sans le savoir, posé les bases de ma future profession, alors que Sup de Co Paris ne m'y avait pas prédestiné. Je t'en suis infiniment reconnaissant. À un de ces jours, peut-être, ailleurs, pour un "selfy" d'un autre âge ? Jean-Paul Meurisse est cadreur et directeur de la photographie. En vignette de cet article, Marc Garanger, à la fin des années 1980, photographié par Christian Chamourat. Voir d'autres portraits de la série Femmes algériennes et d'Algériens sur le site Internet de la Galerie Binome. Lire un texte, paru sur le blog A l'œil - et publié également par Libération -, dans lequel Françoise Denoyelle, historienne de la photographie, rend hommage à Marc Garanger en retraçant son parcours. Lire aussi l'hommage rendu par l'Union des photographes professionnels sur son site Internet. Afficher l’article complet
  4. Afficher l’article complet
  5. Dans la série "DoP Portait", la parole est donnée à des directeurs de la photographie qui ont fait le choix de tourner un de leurs derniers films avec la caméra cinéma Sony Venice. Dans une nouvelle vidéo, c'est au tour de Benoît Delhomme, AFC, de parler du tournage du film d'Andrew Levitas, Minamata, présenté au dernier Festival de Berlin et pas encore sorti en salles, et de sa façon de travailler avec la Venice. Lecture DoP Portrait : Benoit Delhomme, AFC par mysonyprofessional https://www.youtube.com/watch?v=-F_Txrim_l8 Voir une sélection d'autres directeurs de la photographie ayant choisi la Sony Venice pour le tournage d'un de leurs films : Christopher Aoun, Thierry Arbogast, AFC, Eric Guichard, AFC, Alfonso Parra, AEC, ADFC, Dante Spinotti, AIC, ASC, Michał Sobociński, PSC, Maher Maleh, Denis Lenoir, AFC, ASC, ASK, Pascal Lagriffoul, AFC, Paweł Dyllus, Ben Smithard, BSC. Afficher l’article complet
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  6. Selon les secteurs d'activité, entre 45% et 86% des entreprises du spectacle enregistré laissent leurs salarié.e.s intermittent.e.s sur « le bord de la route » Cet article Activité partielle dans le spectacle enregistré : Bilan du sondage au 30 avril 2020 est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
  7. Un 1er mai 2020 pas comme les autres en cette septième semaine de confinement en France et pourtant, c’est aussi le cinquième anniversaire d’ARA, jour pour jour. Sous la forme d’un site internet en... Afficher l’article complet
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  8. Michele Gurrieri, membre de l’Union des chefs opérateurs, raconte les réflexions communes réal/chef op autour de l’image,…L’article Mettre en lumière la solitude et l’exil « Zaïna46 » de Laure Desmazières est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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  9. Coronavirus : « Les sociétés de production audiovisuelle sont dans l'impossibilité de reprendre les tournages le 11 mai », plaide Thomas Anargyros Dans un entretien aux « Echos », le président de l'Union syndicale de la production audiovisuelle (USPA) plaide pour un fonds de garantie d'une cinquantaine de millions d'euros, qui serait abondé par l'Etat pour que les sociétés de production audiovisuelle puissent reprendre leurs activités lors du déconfinement. Source
  10. Stand-by 😛 Déconfinement : le gouvernement met sur pause le déploiement de l’application StopCovid Le Premier ministre Édouard Philippe a finalement proposé un débat et un vote avant la mise en action de cette application controversée. Une demande de l’opposition, de plusieurs parlementaires de la majorité et des experts. Source Et à savoir : StopCovid ne sera pas totalement open-source StopCovid va-t-elle faire l‘impasse sur l‘iPhone ? StopCovid : l'Allemagne laisse tomber la France et opte pour une architecture décentralisée
  11. L'attestation de déplacement disparaitra le 11 mai (presque)... Source : https://www.igen.fr/ailleurs/2020/04/lattestation-de-deplacement-disparaitra-le-11-mai-presque-114641
  12. Entre Bubble et Apollo, la petite histoire du traçage commun d'Apple et de Google Il faudra attendre ce vendredi 1er mai pour voir débarquer l'interface de programmation Exposure Notification d'Apple et de Google. L'API avait été annoncée d'abord mi-mai, puis le 28 avril, mais finalement il faudra attendre un petit peu. L'information vient de CNBC, qui revient sur le développement de cette initiative conjointe entre deux géants de la Silicon Valley qui ne s'apprécient guère en général. Source
  13. La crise sanitaire et le confinement ont un lourd impact sur l'activité du cinéma et des salles obscures, fermées depuis le 14 mars. Quand ces dernières rouvriront enfin leurs portes, nos habitudes de spectateurs auront-elles changé ? La « chronologie des médias », ce concept essentiel dans la distribution des films, connaîtra-t-elle de profondes modifications ? Enquête. Source
  14. L’AAFA, Actrices et Acteurs de France Associés, Les E.A.T., Écrivains Associés du Théâtre, Les SENTINELLES, Fédération de Cies Professionnelles du Spectacle Vivant, Le SYNAVI, Syndicat National des Arts Vivants, appellent à la réunion des ÉTATS GÉNÉRAUX DU FESTIVAL OFF d’AVIGNON Je soutiens les états généraux ! La catastrophe est là. La crise sanitaire due au Covid-19 provoque l’effondrement du festival Off d’Avignon 2020 et menace gravement sa survie à moyen terme. Ainsi que toute crise, celle-ci éclaire d’une froide cruauté les innombrables fragilités du festival Off, colosse au pied d’argile : beaucoup de compagnies ne savent comment faire face aux coûts de production et de salaires, nombre d’artistes et de techniciens craignent le sacrifice de la rémunération et des heures de travail qui leurs sont indispensables, les théâtres ne savent pas comment rembourser leurs prêts ou payer leurs employés, les commerçants voient s’envoler un chiffre d’affaire vital, les spectateurs perdent ces moments d’épanouissements en même temps que les arrhes de leurs logements, les pouvoirs publics sont démunis. Un monumental désastre. C’est le moment de faire évoluer le festival pour que ce ne soit plus « comme avant ». Comme d’autres auparavant, nous l’affirmons depuis plusieurs années : le modèle économique et social du Off est obsolète, hors de tout cadre et de toute régulation. Ce festival creuse sa propre tombe. Soumettre le travail des compagnies à la loi de l’offre et de la demande engendre trop d’inégalités et trop d’incertitudes, de tous ordres. Il pousse à prendre des risques démesurés, accentués par la pression croissante d’une bulle immobilière incontrôlée qu’il contribue à développer. La course au profit fait s’envoler tous les prix : les locations des théâtres, des logements, du matériel technique, les prix des places, de l’alimentation, des transports, ne cessent d’augmenter, mettant en péril d’effondrement le fragile édifice. Bientôt, ni les artistes ni les spectateurs, ni même les programmateurs n’auront plus les moyens de s’y rendre. Tous les signaux sont au rouge. Et dans ce festival sans gouvernance, sans entité administrative, lorsqu’une crise comme celle-ci advient, c’est la loi du sauve-qui-peut, après moi le déluge. Aucune coordination structurée ne permet de limiter les dégâts, de prévoir les accidents et de protéger. Tous les protagonistes sont démunis. Et tous mettront des années à s’en remettre, quand ils ne mettront pas tout simplement la clef sous la porte, détruisant ainsi emplois et enthousiasmes. Et pourtant. Aucun festival de spectacle vivant ne rassemble en France davantage de talents, d’entrepreneurs, de créateurs. Et pourtant. Aucun festival de spectacle vivant ne voit circuler autant d’argent et d’investissements. Alors ?Avec tout cet argent et tous ces talents, pourquoi ne serions-nous pas capables d’inventer un mode de fonctionnement à la foi rentable ET juste ? Pourquoi ne serions-nous pas capables de créer de nouveaux modes d’entraides, de solidarités ? Comment se fait-il qu’aucune mutualisation des pertes ET des profits n’ait été mise en place ? Comment se fait-il que nombre d’artistes, de techniciens, de saisonniers et d’emplois précaires ne soient pas, ou soient si mal rémunérés ? Nous appelons à des États Généraux du Festival Off d’Avignon. Ces Etats Généraux auront pour but d’interroger le modèle économique du off et de proposer des mesures concrètes pour le faire évoluer. Les idées ne manquent pas. Ces Etats Généraux ne pourront avoir lieu efficacement que s’ils voient une très large majorité de ses acteurs et partenaires s’y impliquer pour inventer ensemble les nouveaux visages du Off. C’est pourquoi, parce que le Festival Off d’Avignon est notre bien commun, nous appelons les responsables des lieux du OFF qui partagent ces inquiétudes et qui croient aux vertus du dialogue, à nous rejoindre. Rien de décisif ne pourra avoir lieu sans leurs idées, sans leur engagement. Nous appelons l’ensemble des organisations impliquées dans le festival à nous rejoindre : associations professionnelles et mutualistes (Adami, Sacd, Spedidam, Audiens, Congés Spectacle, Afdas, etc…), partenaires sociaux (Syndicats, fédérations, organisations professionnelles) , associations de commerçants, etc… Nous appelons les programmateurs et les réseaux de diffusion à nous rejoindre. Nous appelons la direction du Festival « In » à nous rejoindre. Nous appelons les pouvoirs publics (Mairie, Conseil Général, Conseil Régional, Préfecture, Drac, Direccte, Ministère de la Culture, Ministère de l’Education Nationale etc.) à soutenir ces Etats Généraux et à y participer. Nous invitons l’association Avignon Festival et Cies à s’impliquer pleinement dans l’organisation de ces Etats Généraux, avec impartialité et dans la concertation, comme elle en a démontré la volonté depuis quelques mois. Les Etats Généraux du Festival Off sont un immense chantier, nécessaire, qu’il est urgent de mener, dans le cadre plus large d’une réflexion sur l’organisation de la création et de la diffusion dans notre pays. C’est un chantier qui prendra du temps pour être mené à bien. Mais ce n’est qu’à ce prix que nous éviterons de nouvelles catastrophes. Le festival Off existe et, en dépit de ses difficultés, témoigne de l’extrême vitalité du spectacle vivant ainsi que de son importance dans notre société. A ce titre il mérite qu’on s’interroge sur ses améliorations. Le Festival OFF n’appartient à personne, il nous appartient à tous. C’est tous ensemble que nous inventerons un festival plus juste, plus fraternel et, dans le même temps, faisons en le pari, un festival encore plus créatif et plus beau. C’est notre conviction d’acteurs du spectacle vivant. C’est notre devoir de citoyens. Afficher l’article complet
  15. L’année 2020 est une année élective pour la CST avec le renouvellement ou la reconduction de vos responsables de département. Adressez votre intention de candidature avant le 12 juin à Baptiste Heynemann, délégué général. Afficher l’article complet
  16. L’année 2020 est une année élective pour la CST avec le renouvellement ou la reconduction de vos responsables de département. Adressez votre intention de candidature avant le 12 juin à Baptiste Heynemann, délégué général. Afficher l’article complet
  17. Lors de son assemblée générale ordinaire du 11 mars 2020, suivie d'une "réunion confinée" de son conseil d'administration, jeudi 2 avril, l'AFSI (Association française du son à l'image) a procédé au renouvellement des membres de son CA, d'une part, et décidé de reconduire son bureau pour l'année en cours, d'autre part. En voici les compositions. Membres du bureau reconduit Pierre-Antoine Coutant, présidentPierre Gauthier, trésorierEric Boisteau, trésorier adjointLaure-Anne Darras, secrétairePierre Bézard, secrétaire adjoint. Membres du CA élus ou réélus - Emmanuelle Villard, Julien Bouchez, Pascal Villard (vice-président Montage), membres élus - Pierre Bézard, Franck Cartaut, Pierre-Antoine Coutant, Guilhem Domercq, Pierre Gauthier, Denis Martin, Eric Tisserand (vice-président Mixage), membres réélus - Eric Boisteau, Michel Casang, Laure-Anne Darras, Amaury de Nexon, Xavier Dreyfuss (vice-président Broadcast), François Heller, Caroline Reynaud, David Rit (vice-président Tournage), Raphaël Sohier, membres en cours de mandat. Consulter le site Internet de l'AFSI. Afficher l’article complet
  18. France Télévisions, s'appuyant sur notre expérience dans la gestion des dossiers d'autorisations complexes pour tourner à Paris, nous a demandé d'assurer la couverture du confinement dans la capitale, en drone. Nous avons ainsi pu constituer un stock de plusieurs heure d'images. Nous avons eu la chance de pouvoir filmer dans des conditions exceptionnelles un Paris vidé de ses habitants, de ses voitures, de sa pollution, avec une très bonne météo. Une expérience inédite. Au prix d'un énorme travail administratif, nous avons pu, dès le premier jour de confinement, quadriller Paris et capter ces moments si particuliers. Nous avons filmé avec la caméra DJI Zenmuse X7, montée sur l'Inspire 2, en 4K Prores 4444 XQ, l'option de filmer en RAW n'ayant pu être retenue car nous n'avions pas la certitude de pouvoir assurer le stockage, l'approvisionnement en disques durs étant incertain. Nous disposons des droits et créerons une banque d'images dès que nous le pourrons. Les plans réalisés couvrent les monuments de Paris, les grands axes… D'ici la fin du confinement, nous aurons demandé près d'une centaine de lieux de décollage, nous ayant permis de filmer les monuments sous plusieurs axes et disposons dès à présent de plusieurs heures de stock de ces images. Ce montage rapide, fait en cours de route, d'une seconde par plan, montre une idée du travail accompli. Lecture PARIS LOCKDOWN DRONE par skydrone.fr https://vimeo.com/412628181 En savoir plus. Afficher l’article complet
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  19. Le groupe de protection sociale des professionnels de la culture, de la communication et des médias Audiens met en lumière, dans la rubrique "Les Rencontres" de son magazine Art de Vivre n° 61 d'avril 2020, deux figures emblématiques des plateaux de cinéma. Florence Batisse-Pichet s'entretient avec le directeur de la photographie Pierre-William Glenn, AFC, d'une part, et retrace, en lui donnant la parole, le parcours de la scripte Sylvette Baudrot, d'autre part. Extraits... "Un demi-siècle de cinéma avec Pierre-William Glenn" À 76 ans, Pierre-William Glenn est un film vivant du cinéma français. Considéré comme l'opérateur de la Nouvelle Vague, ce directeur de la photo a travaillé avec les plus grands réalisateurs. Président de la CST (Commission supérieure technique de l'image et du son), il a été pendant dix-sept ans le responsable des projections au Festival de Cannes. Son regard sur le métier reste toujours aussi vif. Qu'est-ce qui vous a construit fondamentalement ? Blanche Neige. J'ai six ans, c'est ma première séance de cinéma. Puis, il y aura la fréquentation de Claude Miller qui deviendra mon beau-frère et, enfin, ma passion pour la moto qui résume la puissance du mouvement. Votre formation ? J'ai étudié les mathématiques en Maths Sup et Maths Spé mais je n'ai pas pu intégrer Centrale ou Polytechnique car, au lieu de plancher les maths et la physique, j'allais au cinéma déraisonnablement. J'ai alors décidé de passer le concours d'entrée à l'IDHEC. Après une année sélective de préparation au Lycée Voltaire, j'ai réussi l'entrée en section prise de vue. J'ai toujours pensé qu'il fallait savoir comment fabriquer un film pour avoir l'idée de le mettre en scène. Quelles sont les qualités d'un opérateur ? C'est un métier qui demande une discipline d'esprit et de vie : il y a un côté mécano et un côté "intello". Empathie et confiance sont nécessaires car le chef opérateur - ou directeur de la photographie - apporte au réalisateur un autre œil que le sien. Il doit anticiper les meilleures conditions de tournage pour que les acteurs soient respectés dans leur composition. Cela implique une relation affective. Notre rôle est de donner au metteur en scène ce qu'il veut voir et ce dans toutes les conditions... matérielles et spirituelles. La vision de la mise en scène est aidée par le chef opérateur, elle s'oppose parfois à la production. [...] (Propos recueillis par Florence Batisse-Pichet) Lire l'article pages 4 et 5 du n° 61 d'Art de Vivre, le magazine d'Audiens."Sylvette Baudrot : une scripte-girl de 92 printemps" Entre la Cinémathèque - sa deuxième maison - où il lui arrive de voir quatre films par jour - et les interviews qu'elle accorde régulièrement, Sylvette Baudrot a un agenda bien rempli. Adhérente au Syndicat national des techniciens et travailleurs de la production cinématographique et de télévision (SNTPCT) depuis 1950, elle n'a jamais pris le temps de compter l'impressionnante filmographie de son CV qu'elle complète à la main. Quels sont vos premiers souvenirs de cinéma ? Je suis née en Égypte. Mes parents avaient une pâtisserie à Alexandrie. Ils divorcent lorsque j'ai huit ans. Pendant la guerre, j'ai eu la chance de voir tous les films américains dont les premiers longs métrages en couleur de Autant en emporte le vent à Blanche Neige et les sept nains. Passionnée de danse, j'ai vu également toutes les comédies musicales de Ginger Rogers et Fred Astaire. Comment s'est imposée votre vocation ? En 1946, après mon baccalauréat, ma mère nous emmène, ma sœur et moi, en France. J'enchaîne différents petits boulots. Un jour, dans le quartier latin, je retrouve des copains avec qui j'avais passé le bac en Égypte : l'un d'eux faisait l'IDHEC (Institut des hautes études cinématographiques). C'est le déclic. Après deux tentatives, j'échoue à l'examen d'entrée mais je réussis toutefois à être admise en auditrice libre : nous étions trois à bénéficier de ce statut. On avait le droit de suivre uniquement les cours théoriques. Tous les metteurs en scène - René Clair, Marc Allégret... - venaient présenter leurs films. Entre-temps sur les tournages de fin d'année, je touche un peu à tout et je me rends compte que c'est le métier de scripte qui correspond le plus à mes capacités. Quelles sont les qualités d'une scripte ? Il faut avoir un grand sens de l'observation, ne pas être bavarde, savoir écouter et prendre des notes. S'intéresser à la filmographie du metteur en scène est également utile. [...] (Propos recueillis par Florence Batisse-Pichet) Lire l'article pages 14 et 15 du n° 61 d'Art de Vivre. Lire également, dans le n° 59 d'Art de Vivre, "La parole à Alain Besse : le Monsieur cinéma de la technique". Alain Besse a longtemps été responsable du secteur Diffusion de la CST (Commission supérieure technique de l'image et du son) et coordinateur technique du Festival de Cannes, de 2003 à 2017. Afficher l’article complet
  20. La gestion des déchets – qu’ils soient produits par les ménages, les artisans, les commerçants, les entreprises, le monde agricole ou les collectivités territoriales – représente des enjeux majeurs tant au regard des impacts environnementaux et sanitaires que de la nécessaire préservation des ressources. « Déchets chiffres-clés – L’essentiel 2019 » rend compte d’un panorama exhaustif du secteur depuis la consommation de matières, la prévention, la gestion des déchets – collecte et traitement – jusqu’au financement du service public de prévention et de gestion des déchets. Les aspects économiques et l’emploi, les impacts environnementaux comme les émissions polluantes, les gaz à effet de serre viennent compléter les données sur les flux. Des résultats encourageants mais fragiles La prévention des déchets constitue une priorité des stratégies européenne et française en matière d’économie circulaire. Dans la continuité des politiques de prévention engagées depuis le début des années 2000, la France s’est fixé un nouvel objectif de réduction de 10 % des déchets ménagers et assimilés entre 2010 et 2020. Depuis 2007, la production de déchets municipaux par habitant est en baisse régulière. Elle est passée de 538 kg /hab. à 525 kg /hab. entre 2008 et 2017, soit une baisse de 2 % grâce notamment à la prévention, à la réutilisation, au réemploi, à la réparation et à la réduction du gaspillage alimentaire. Ce recul a été favorisé par une stagnation de la consommation des ménages de la crise de 2008 à 2014. A partir de 2016, la reprise de la consommation semble s’accompagner d’une nouvelle hausse de la production de déchets. Le recyclage, au cœur de l’économie circulaire La France a pour ambition de découpler progressivement la croissance de sa consommation de matières premières et sa production de richesse. Elle s’est fixée comme objectif une hausse de 30 % du rapport entre son produit intérieur brut et sa consommation intérieure de matières entre 2010 et 2030. Pour y parvenir, elle prévoit notamment d’augmenter la part de déchets faisant l’objet d’une valorisation sous forme de matière, pour qu’elle atteigne 55 % en 2020 et 65 % en 2025 des déchets (non dangereux non inertes, mesurés en masse). Il y a un potentiel considérable d’amélioration, notamment sur la part de matières recyclées en matières premières de recyclage et sur la diminution de la production de déchets : En France, sur plus de 1113 millions de tonnes de matières premières transformées chaque année en énergie ou en produits, seules 167 millions de tonnes proviennent du recyclage. Sur les 305 millions de tonnes de déchets générés, seulement 199 millions sont réintroduites dans le système sous forme de matière recyclées ou de produits pour remblayage. Les 105 millions restants sont perdus dans la fabrication, même s’ils peuvent faire l’objet d’autres valorisations, en énergie notamment. Afficher l’article complet
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  21. Paris, le 29 avril 2020 A l’attention de Monsieur le Ministre de la culture, et de Madame la Ministre du travail, Monsieur le Ministre, Madame la Ministre, Plusieurs milliers de professionnel.le.s de l’audiovisuel, du cinéma, des industries techniques intermittent.te.s du spectacle nous interpellent sur la non-application de l’activité partielle dans nos secteurs, en dépit d’un [&hellip Cet article Lettre ouverte au Ministre de la culture et à la Ministre du travail est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  22. ARRI Academy est heureuse d’annoncer le lancement d’un nouveau cours conçu pour les professionnels de l’éclairage et…L’article ARRI Academy lance un nouveau cours vidéo sur les contrôles des systèmes d’éclairage est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
  23. En cette période privée de tournages et de salles de cinéma fermées jusqu'à nouvel ordre, la Cinémathèque française a demandé à des artistes du monde entier de réaliser et d'envoyer des cartes postales filmées, des bouteilles à la mer, des films brefs comme un message, des films courts, conçus et fabriqués avec les moyens du bord, avec trois fois rien. Cinéastes, acteurs, techniciens, étudiants... se sont prêtés au jeu, tel Jean-Marie Dreujou, AFC, par exemple. La Cinémathèque française a réuni les vingt-huit premiers films reçus, sur sa chaîne Vimeo. Vingt-huit films comme autant de fenêtres ouvertes sur Beyrouth, la Creuse, la place de la République, La Rochelle, Grenoble ou Saint-Ouen. Vingt-huit films comme autant de promesses, de lendemains qui filment. Citons, entre autres : Enfermé dehors, de Luc Béraud. De la place de la République (un soir de confinement), de Joël Farges. L'Île, de Frédérik Bois. Manivelle, de Jean-Marie Dreujou, AFC. Image extraite de "Manivelle", film court de Jean-Marie Dreujou Lien vers le site Internet de la Cinémathèque française, dédié à ces cartes postales filmées. Afficher l’article complet
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  24. Benjamin B, membre consultant de l'AFC, inaugure sur son blog hébergé par l'ASC, en anglais, une série d'entretiens intitulée "Frames" ("Cadres"). Le premier entretien a été réalisé avec Darius Khondji, AFC, ASC, entre autres, pour le film Uncut Gems, de Josh et Benny Safdie, qu'il a photographié. Dans ce premier billet, Benjamin B explique le principe de cette série. Ce billet inaugure une nouvelle série occasionnelle : "Frames". L'idée est de réfléchir sur la direction de la photographie en discutant autour de captures d'écran avec des collaborateurs du film. Remarque : les nombreux cadres sont disponibles à leur qualité maximale, ce qui implique d'attendre un moment que la page se charge. :) Ce premier article de "Frames" traite de Uncut Gems, de Josh et Benny Safdie, photographié par Darius Khondji, AFC, ASC. J'ai aussi échangé avec le coloriste Damien Van Der Cruyssen, le gaffer Andrew Day et le premier assistant Chris Silano. Des extraits de ces conversations sont librement insérés à côté des images. Cette conversation est centrée sur le bokeh anamorphique, et j'entends par là toutes les parties de l'image qui ne sont pas nettes, pas seulement les hautes lumières allongées. Je crois que c'est surtout le bokeh, pas l'image nette, qui donne à un objectif son émotion et sa personnalité. Adam Sander dans "Uncut Gems", intérieur jour Contrechamp […] Darius a photographié Uncut Gems principalement avec des séries d'objectifs Panavision C et E, complétées par des objectifs des séries G et T, ainsi que de trois zooms. Le film a été principalement tourné en négative Kodak Vision3 5219 35 mm 500 ISO, avec deux caméras Arricam ST et une LT pour le Steadicam, tandis que les séquences de nuit ont été tournées avec des Arri Alexa Mini. La décision de Darius de pousser le négatif 35 mm aide à créer l'esthétique particulière de Uncut Gems. Pousser signifie laisser le négatif plus longtemps dans le bain de développement, ce qui donne plus de sensibilité et plus de grain - grain qui contribue à la texture crue et granuleuse du film. Notez que, bien que vous puissiez voir le grain en zoomant sur les images, vous devez vraiment regarder des images en mouvement, comme la bande-annonce ou le film sur Netflix, pour évaluer pleinement le rendu du grain. Dans la ville Benjamin B : Combien de temps a duré le tournage ? Darius Khondji : Nous avons tourné pendant seulement vingt-neuf jours, et deux jours de reprises à la fin. C'était très rapide. BB : Ouah, c'est rapide ! Pourquoi avez-vous poussé le négatif ? DK : J'ai poussé tous les négatifs d'un ou deux diaphs. L'idée principale était de faire ressortir le grain naturel, afin de pouvoir le retrouver facilement au scan en postproduction. Pousser donne également plus de texture au film et aide à approfondir les noirs. Vous savez, la 5219 n'a pas beaucoup de grain. Dans la ville BB : Kodak a passé des années à essayer de réduire le grain. DK : Ils voulaient créer une image scannée très propre, et ils ont réussi. Mais aujourd'hui, bien sûr, les réalisateurs veulent tous de la texture et du grain de film [rire] ! J'adorerais avoir voir une pellicule ultra-sensible avec de la texture, à 1 000 ou 2 000 ISO, et un peu de grain. Lecture Uncut Gems | Official Trailer HD | A24 par A24 https://youtu.be/vTfJp2Ts9X8 Lire l'article, en anglais, sur le blog de Benjamin B. Afficher l’article complet
  25. Alors que s’élaborent de nouvelles règles des « conditions d’hygiène et de sécurité » qui vont fortement impacter la…L’article Édito : Du cinéma à l’ère de l’éloignement des corps est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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