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Anim

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Everything posted by Anim

  1. Et voici deux nouvelles failles de sécurité pour Zoom : https://www.macg.co/logiciels/2020/04/et-voici-deux-nouvelles-failles-de-securite-pour-zoom-112991 Zoom sued for allegedly sharing users' personal data with Facebook : https://www.cbsnews.com/news/zoom-app-personal-data-selling-facebook-lawsuit-alleges/
  2. Madelen plateforme VOD de l'INA MUBI Les 3 premiers mois sont à 1€ Mubi c’est un film ajouté et un supprimé au catalogue tout les jours. En ce moment on y trouve J’ai tué ma mère de Dolan, ou Mon oncle d’Amérique d’Alain Resnais. Un catalogue condensé mais riche et varié. La Cinetek Pour 3,99 € par mois La Cinetek c’est un thème duquel découle 10 films disponibles pendant un mois. Des films conseillés par des réalisateurs avec en bonus une interview d’un cinéaste à propos d’un des films de la liste. Ce mois-ci retrouvez 10 films sur le thème « Au coeur de la nuit ». Univercine... Afficher l’article complet
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  3. Malgré l’annulation des festivals qui devaient avoir lieu pendant la période de confinement. Beaucoup ont décidé de s’adapter en organisant des « festivals à la maison »... Afficher l’article complet
  4. « L'ombre est noire toujours même tombant des cygnes. » (Victor Hugo, La Fin de Satan, 1886) Étrange de constater que le retour officiel de l'AFC à IMAGO*, début mars, coïncide avec la fermeture de frontières d'un grand nombre de pays… Eric Gautier - représentant de l'AFC pour les question internationales - et moi-même, présents à l'Assemblée générale annuelle d'Imago, à Bruxelles, nous nous doutions que l'AFC allait être désignée comme un vilain petit canard par quelques-uns pour avoir claqué la porte d'Imago en 2013… Impossible, en revanche, d'imaginer qu'un autre volatile allait renvoyer d'urgence dans leurs pays respectifs une assemblée de directeurs et directrices de la photographie représentant 53 nationalités… Alors que les épidémiologistes pointent du doigt la chauve-souris ou le pangolin - voire une combinaison des deux - les économistes parlent plutôt aujourd'hui d'un cygne noir, théorisé par le statisticien Nassim Nicholas Taleb**… Dans le langage des marchés, le « cygne noir » est un événement inattendu, d'une portée exceptionnelle dont l'ampleur des conséquences - heureuses ou malheureuses - est énorme. Aujourd'hui, l'existence de cygnes noirs n'a rien de surprenant. Mais au XVIe siècle, l'ancien monde était convaincu que tous les cygnes, sans exceptions, étaient blancs. Ce n'est qu'en 1667, en Australie, que des explorateurs allemands découvrent des cygnes noirs. Et voilà comment les mots « cygne noir » désignent aujourd'hui l'idée qu'une impossibilité théorisée peut ensuite être réfutée. L'importance de la métaphore est qu'elle constitue une analogie montrant la fragilité des systèmes de pensée. Talbeb illustre son propos en prenant l'exemple d'une dinde que l'on nourrit chaque jour de son existence dans le but de la manger à Noël… Du point de vue de la dinde, l'idée de sa vie se résume à : « On va me nourrir tous les jours jusqu'à ma mort naturelle, et cela ne changera jamais. » Si chaque journée qui passe semble confirmer cette prévision, elle rapproche la dinde paradoxalement du « cygne noir », c'est-à-dire de son exécution la veille de la fête, sans qu'elle s'y attende. Alors que des scientifiques, des philosophes et des sociologues tentent aujourd'hui de trouver les raisons logiques pour expliquer a posteriori l'arrivée de ce coronavirus, Syrine (17) me fait lire ses lettres de motivation qu'elle doit remettre aujourd'hui, jeudi 2 avril, à différentes universités… Voilà au moins un signe tangible que la vie continue alors que nos tournages sont toujours à l'arrêt… Entre ses vœux, elle me montre des images qui circulent actuellement sur les réseaux sociaux, non pas sur le ballet de Tchaïkovski mais sur le tube My Everything, de Barry White***. Elle me cite les propos du chorégraphe Medhi Kerkouche, qui les a mis en ligne : « On nous a dit qu'on ne pouvait pas sortir… Pas qu'on devait arrêter de danser… ». Et voilà comment des albatros qui refusent de marcher chassent immédiatement le chant d'un cygne ! Alors, avant de se serrer à nouveau autour d'une caméra sur l'épaule, d'un projecteur qui bat, d'un comédien qui postillonne, d'un perchman qui grimace, d'un accessoiriste qui court, d'une directrice de production qui transpire, d'une maquilleuse qui retouche une ride, d'un coiffeur qui rectifie une mèche, d'un chef opérateur du son qui ajuste un HF, d'une scripte qui replace un objet, d'un assistant réalisateur qui lance un « Moteur », d'une assistante caméra qui mesure une distance, d'un réalisateur qui fait tomber son scénario, continuons surtout de danser, de dessiner, de photographier, d'écrire, de chanter, de composer, sans avoir peur du silence qui nous permet de mieux écouter mais aussi de mieux regarder… Car, à l'heure où le temps semble arrêté, où des Italiens s'interrogent légitimement sur le bien-fondé d'une Europe, la créativité et la solidarité ne seront-elles pas des atouts majeurs pour vaincre une pathologie qui révèle une société bien au-delà de ses services hospitaliers ? * www.imago.org ** www.lesbelleslettres.com/livre/1407-le-cygne-noir *** www.leparisien.fr/culture-loisirs/confinement-la-video-de-cette-choregraphie-a-distance-fait-un-carton-31-03-2020-8291310.php Afficher l’article complet
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  5. Pearle* et ses membres appellent l'UE et les gouvernements des États membres à apporter leur soutien total pour surmonter cette période afin d'éviter les faillites et les fermetures dans un avenir proche. Cet article L’impact du Coronavirus : mobilisations européennes est apparu en premier sur SYNDEAC. Afficher l’article complet
  6. En relation avec la situation actuelle due à la pandémie de Covid-19, la fédération internationale des directeurs de la photographie Imago propose de consulter sur son site un rapport faisant état des mises à jour les plus récentes d'informations en provenance des associations étrangères de directrices et directeurs de la photo. “We believe that the transfer of information and experiences can help inspiring us when we know how our other colleagues around the World work to aid and influence our Governments of the urgent need to implement financial aid for film production and culture sector, and all our colleagues who now experience income halting.” « Nous pensons que l'échange d'informations et d'expériences peut nous donner des idées, et nous permettre de savoir comment nos collègues du monde entier travaillent à sensibiliser nos gouvernements au besoin urgent de mettre en œuvre des aides financières à la production cinématographique et à la culture, et d'aider les collègues qui connaissent maintenant l'arrêt de leurs sources de revenus. » (Paul René Roestad, président d'Imago, et Louis-Philppe Capelle, secrétaire général) Lire un message du président d'Imago (en anglais) Lire la présentation du rapport des associations (en anglais) Ci-dessous, le PDF du rapport donnant un aperçu, en anglais, de la pandémie vue par quelques-unes des diverses associations de DoP autour du monde. Afficher l’article complet
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  7. L'AFC a le plaisir d'annoncer son retour au sein de la fédération - ex européenne et aujourd'hui internationale - des directeurs de la photographie Imago. Cette rentrée a été saluée à l'unanimité (moins une abstention) lors de l'Assemblée générale annuelle d'Imago (IAGA) qui s'est tenue, mercredi 12 mars 2020, à Bruxelles. L'AFC y était représentée par Gilles Porte, président, et Eric Gautier, en charge des questions internationales. Crée entre Rome et Paris en décembre 1992, à l'initiative du directeur de la photographie italien Luciano Tovoli, AIC, ASC, la fédération Imago comptait à sa naissance quatre pays fondateurs : l'Allemagne, la France, l'Italie et le Royaume-Uni. Rejoints au fil des années par l'Autriche, le Danemark, l'Espagne, la Finlande, la Hongrie, la République tchèque, la Suède et bien d'autres membres de la Communauté européenne, pour être suivis ensuite par de nombreux pays de par le monde. L'AFC avait pris du recul concernant sa présence à Imago il y a quelques années. Désormais, Imago compte 56 pays. Le retour de l'AFC coïncide d'ailleurs avec l'entrée de l'ASC (Etats-Unis) et de celle de trois pays d'Amérique latine en tant que membres actifs : le Brésil (ABC), la Colombie (ADFC) et l'Uruguay (SCU). La prochaine élection du nouveau président d'Imago - Paul René Roestad, FNF (Norvège), ne se représentera pas - a été reportée à la fin de l'année (sans doute en octobre) en raison de la pandémie de Coronavirus. Consulter le site Internet d'Imago. Afficher l’article complet
  8. Un florilège d'articles sur une application à éviter vraisemblablement, si vous tenez à vos données personnelles. --- La propagation du coronavirus et les mesures prises à son encontre auront au moins été profitables à certaines entreprises. Les éditeurs d’applications et de logiciels de visioconférences pour les professionnels ont vu les téléchargements de leurs solutions exploser ces dernières semaines. Au mois de mars, elles ont été téléchargées plus de 62 millions de fois la semaine du 14 au 21 mars, soit une croissance en augmentation de 90% par rapport à 2019. Zoom grand gagnant de l’équation... 31 mars - Le confinement fait exploser le téléchargement d’applications de visioconférence... - 01net Les découvertes de problèmes de confidentialité concernant Zoom se multiplient alors que ce service de visioconférence connait un engouement énorme en ce moment. Dernier en date, des milliers de profils (adresses mail et photos de profil) sont partagés sans le consentement explicite des utilisateurs. 1 avril - Zoom au cœur de nouveaux problèmes de confidentialité - Mac Génération Les utilisateurs de Zoom sont confrontés à une multiplication de faux liens et de fausses applications. Ils doivent également faire face à des intrus qui polluent les réunions à coup de mauvaises blagues. 31 mars - Zoom, le service de vidéoconférence ultra-populaire, attire aussi les trolls et les pirates - 01net Propulsé sous le feu des projecteurs à cause du confinement et de l’essor des visioconférences, Zoom est critiqué de toute part. Quelques mois après la faille de sécurité majeure liée à son app macOS, quelques jours après une polémique concernant l’app iOS qui partageait trop de données avec Facebook et alors que son app macOS est critiquée pour ses méthodes d’installation, on apprend aujourd’hui que ses flux vidéo ne sont pas chiffrés de bout en bout, contrairement à ce que Zoom prétend. 31 mars - Zoom ne chiffre pas les conversations de bout en bout, malgré ses promesses - Mac Génération Depuis le début de la crise sanitaire due au coronavirus, elle est devenue l’application gratuite la plus téléchargée dans 77 pays, dont la France et les États-Unis, sur iOS (système d’exploitation mobile d’Apple) et dans 32 pays sur Android (Google), comme le rapportaient les Echos le 26 mars. Face à cette popularité, des voix se sont élevées pour alerter sur d’éventuels problèmes liés à la collecte et la gestion des données personnelles par la société américaine, et plus généralement le respect de la vie privée de ses utilisateurs. 31 mars - Données personnelles : l’application de visioconférence Zoom est-elle intrusive ? - Libération Using Zoom carries a lot of privacy risks. But there are other alternatives—that don’t want to monitor you. 23 mars - Zoom is watching you. Here’s what you can do about it - Decrypt Zoom est l’une des solutions de visioconférence les plus populaires, surtout dans le monde de l’entreprise. Comme Skype ou Hangout, cette app permet de créer des réunions virtuelles que les participants peuvent rejoindre avec leur ordinateur et une webcam. Le chercheur en sécurité Jonathan Leitschuh a découvert plusieurs failles de sécurité dans l’app macOS du service, dont la plus importante permet à un site web d’activer la webcam d’un Mac sans aucune interaction de la part de l’utilisateur. 9 juillet 2019 - Le client macOS de Zoom peut activer la webcam de votre Mac sans votre accord - Mac Génération A vulnerability in the Mac Zoom Client allows any malicious website to enable your camera without your permission. The flaw potentially exposes up to 750,000 companies around the world that use Zoom to conduct day-to-day business. 8 juillet 2019 - Zoom Zero Day: 4+ Million Webcams & maybe an RCE? Just get them to visit your website ! - Medium ---
  9. Le Syndeac est signataire d’une lettre commune rédigée par Culture Action Europe et d'une lettre ouverte initiée par le groupe des Verts/ALE du Parlement européen Cet article Coronavirus : le Syndeac soutient les démarches des réseaux européens est apparu en premier sur SYNDEAC. Afficher l’article complet
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  10. À travers une collection de portraits questions/réponses, l’Union présente les membres de l’association. Aujourd’hui Pierre Baboin. Quand…L’article En Aparté #2: un portrait de Pierre Baboin est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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  11. Le site Internet anglais "Web of Stories" propose de voir et d'entendre des personnalités influentes dans leur domaine raconter l'histoire de leur vie. D'abord consacré aux scientifiques, ce site s'est ensuite élargi à d'autres territoires (littérature, arts...). Cinq éminents directeurs de la photographie, dont Raoul Coutard, ont eu, à ce jour, les honneurs de ce site d'archives audiovisuelles. Ces longs entretiens filmés - en plan fixe ou presque -, sont découpés en plusieurs clips (ou chapitres) très courts (entre une et sept minutes) et titrés, ce qui permet d'aller piocher au gré des thèmes, films ou anecdotes évoqués, à défaut de les consulter dans la continuité. On compte au minimum 36 clips pour Wolfgang Suschitzky et au maximum 266 clips pour Walter Lassally ! En cliquant sur l'onglet "Transcript", on peut avoir accès à une transcription écrite, en anglais, pour chacun des clips. Une option utile si l'on préfère se constituer des archives imprimées à grand renfort de copier-coller... Entretien avec Michael Chapman, ASC, réalisé en mai 2004, par Glen Ade Brown. Entretien avec Raoul Coutard, réalisé en octobre 2004, par Bernard Cohn*. Entretien avec Walter Lassally, BSC, réalisé en juin 2004, par Peter Bowen. Entretien avec Wolfgang Suschitzky, BSC, réalisé en mars 2008, par Misha Donat. Entretien avec Billy Williams, BSC, réalisé en septembre 2003, par Neil Binney. Lien vers la page d'accueil de Web of Stories avec toutes les personnalités, de Ken Adam, chef décorateur, à Adam Zagajewski, poète. * Rappelons que Bernard Cohn fut d'abord critique de cinéma puis assistant réalisateur : films de Luis Bunuel, Otto Preminger, Woody Allen, Robert Bresson, Akira Kurosawa et Nagisha Oshima (dont Max mon amour, en 1986, photographié par Raoul Coutard). Passé à la réalisation, on lui doit, entre autres, Natalia, en 1988, photographié par Denys Clerval, AFC. Afficher l’article complet
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  12. Ayant rejoint récemment l'AFC en tant que membre actif, le directeur de la photographie Philip Lozano est présenté ici par ses deux parrains AFC, Michel Abramowicz et Manuel Teran. Philip Lozano ou la nouvelle génération des DoP dont l'AFC a besoin, par Michel Abramowicz, AFC Philip a toujours aimé le cinéma et ses techniques. A 20 ans, il a l'occasion de faire un stage chez Panavison Marseille et c'est là, en manipulant le matériel, qu'il sent physiquement son envie de cinéma. Il décroche rapidement une place de "Claper-loader" sur un film anglais et à partir de là, les boulots s'enchaînent. Boulimique de technique, se retrouvant assistant au tout début du numérique, il s'imprègne de toutes les nouvelles technologies. L'envie lui vient rapidement de devenir DoP pour pouvoir s'impliquer dans la mise en scène et la création artistique. Il aura des expériences dans toutes les catégories, du doc à la pub, du court au long, de la série au téléfilm. Philippe a le sens du rythme, c'est un instinctif à la caméra, il est également très physique et c'est un rapide, conditions indispensables aux films d'action qui permettent au réalisateur d'engranger beaucoup de plans pour le montage. Ma passion pour le mouvement m'a fait le remarquer et avoir avec lui des discussions passionnées et donc logiquement lui proposer de rentrer à l'AFC et c'est avec beaucoup d'enthousiasme qu'il accepte, ce qui me fait penser qu'il sera un très bon élément actif pour notre association. Philip fait parti de la nouvelle génération des DoP de l'AFC qui arrive et dont nous avons besoin. Philip Lozano, un formidable esprit d'équipe, par Manuel Teran, AFC Je suis Philip Lozano depuis notre première rencontre sur Banlieu 13. Nos échanges ont commencé là, il était toujours très curieux des options de lumière que je prenais et c'était très intéressant d'avoir son point de vue. On s'est perdu de vue ensuite pendant quelques temps mais en regardant le film Les Braqueurs, je l'ai retrouvé comme directeur de la photo et aussi à la caméra j'ai été très impressionné. Depuis ce film, je suis son travail et ce qu'il a fait sur Let's Dance est remarquable. Je l'ai appelé et et son envie de rejoindre l'AFC est venue dans nos échanges. C'est un garçon qui a un formidable esprit d'équipe et de "loyauté" qui me convient parfaitement. C'est une très bonne personne qui nous rejoint et j'en suis ravi. Merci aussi aux membres du bureau de l'AFC là le jour où nous avons, Michel et moi, présenté Philip et qui n'ont pas hésité à poser leurs signatures d'approbation ! Afficher l’article complet
  13. LES PREMIÈRES RÉPONSES DES MINISTRES AUX PROFESSIONNEL.LE.S ET BEAUCOUP DE QUESTIONS EN SUSPENS… Plus que jamais, respectons et faisons respecter les consignes de confinement et de sécurité pour celles et ceux qui travaillent dans les activités essentielles. Les ministères du Travail et de la Culture ont commencé à répondre aux questions sur [&hellip Cet article est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  14. Maintenant qu’iCloud Drive permet (enfin !) de partager des dossiers, c’est au tour de Dropbox de rattraper son retard par rapport à la solution d’Apple sur un point précis. Une version bêta de l’app macOS du service permet en effet de synchroniser trois dossiers du système, en plus de celui dédié à Dropbox : le bureau, les documents et les téléchargements. Source : https://www.macg.co/logiciels/2020/03/dropbox-se-prepare-son-tour-synchroniser-le-bureau-et-les-documents-de-votre-mac-112883
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  15. Les synthèses du CNC n°10 Mars 2020 Les films réalisés par des femmes en 2019 Synthèses CNC N°10 - Les films réalisés par des femmes - Mars 2020.pdf
  16. Imaginé par Garrett Brown dans les années 1970, le Steadicam a bousculé les tournages américains, permettant aux cadreurs de faire des travellings et de suivre l’action au plus près en toute fluidité. Passage en revue des plans-séquences les plus célèbres réalisés avec cet outil. Source : https://www.cnc.fr/cinema/focus/les-plus-celebres-planssequences-tournes-grace-au-steadicam_952716
  17. Oui ! 👍 Encore plus de détails ici : https://www.igen.fr/ailleurs/2020/03/attestation-de-deplacement-une-faillite-du-design-des-services-publics-113985
  18. Ne l'appelez plus Office 365. L'abonnement à la suite bureautique de Microsoft va changer de nom à compter du 21 avril et devient Microsoft 365 Famille et Microsoft 365 Personnel. Les offres contiennent l'accès aux mêmes logiciels1 et services2 qu'auparavant, si ce n'est que la formule familiale permet une utilisation jusqu'à 6 personnes. Source : https://www.macg.co/logiciels/2020/03/microsoft-365-comme-office-365-avec-de-lintelligence-artificielle-en-plus-112909
  19. En ces temps de confinement, synonyme pour certains de télétravail, bricolage, lecture, rangement, multiples choses toujours remises à plus tard, don de temps en trop pour aider les autres, éducation périscolaire de ses enfants, remise à niveau de sa culture générale et autres, seules quelques rares personnes n'auraient pas remarqué que les écrans sont beaucoup sollicités et les images diffusées bien perturbées. Vous vous demandez si, après deux semaines de confinement, vos références ont changé au point de ne plus pouvoir discerner les belles images, que la grâce de certaines choses ait disparue et qu'il ne vous soit plus donné à voir que des images de piètre qualité. Où est passée la grande avancée de la haute et de la très haute définition ? La fluidité des images en 60 fps ? La dynamique du HDR ? À quoi nous sert une connexion fibre, un modem "Livebox", "Revolution", "Delta", "BboxUltim", branchés sur un écran UHD-4K-HDR-XXX cm , si c'est pour voir, sur nos nouveaux supports de diffusion, des images guère plus regardables qu'un très bon VHS ou un mauvais DVD ? Comment se fait-il qu'on ne puisse plus voir ce qu'on regardait hier et qu'il faille se contenter de ce qu'on avait regardé avant-hier ? À qui la faute si j'ai tous les équipements et connexion ad hoc ? Et bien la faute à la "COmmunauté des VIDéastes d'il y a 19 ans" ! Bien sûr, il faut lire COVID-19, plus communément appelé du doux nom de "Coronavirus", non parce qu'il est issu de la fermentation d'une célèbre bière aromatisée mais parce qu'il est élégamment revêtu d'une sorte de couronne extérieure de projection bulbeuses. Et qui dit Covid-19-Coronavirus-Infection-Épidémie dit CONFINEMENT. Subissant le confinement, les gens ont malgré tout besoin de travailler, étudier, communiquer, partager. Et tout ça, maintenant, se fait via Internet, toile tendue qui fait transiter des milliards d'octets dans tous les sens. Or, en temps normal, la plus grande capacité de débit sur le Net, soit plus de 60 % des bandes passantes, est accaparée par la diffusion de vidéos sur les plateformes, chaînes ou sites. Pour éviter un engorgement terrible, bien plus dramatique qu'une panne des barrières de péage de nos autoroutes en période de départ en vacances, et pouvoir accorder des débits suffisants aux nécessiteux travailleurs confinés, les fournisseurs d'accès à Internet ayant l'interdiction de limiter les flux en direction de certains sites au titre de la liberté d'accès à l'information, le Commissaire européen au Marché intérieur, Thierry Breton, a appelé mercredi dernier les plateformes de diffusion et les opérateurs à faire preuve de civisme et à prendre des mesures pour alléger la pression liée à leur utilisation sur l'Internet, afin de faciliter le travail à distance et l'éducation en ligne durant la période de confinement. Du coup Exit des écrans les UHD, 4K, HDR, et bonjour les "bit-rate" réduits et "low-def". Netflix a ainsi, dès jeudi 19, mis en stand-by ses diffusions HD et 4K (pourtant payantes) et réduit de 25 % le débit de ses données en changeant la compression. Amazon Prime, lui, a aussitôt emboîté le pas. Google, via YouTube, impose depuis vendredi 20 en standard un format 480p en lieu et place des 720p ou 1080p traditionnellement proposés. Disney a aussi reporté le lancement de sa plate-forme de streaming, prévue pour le 24 mars, à courant avril. En clair, comment tout cela se traduit-il sur nos écrans ? Eh bien ! par une diminution de la définition affichée et de la fluidité des changements entre chaque image. Côté définition, le standard analogique de 768x576, réduit avec l'arrivée du numérique à 720x576 puis augmenté à 1440x720 (HD Ready), 1920x1080 (HD) et 3840x2160 (UHD), donnant les formats nommés par leur nombre de lignes, 576 (i pour entrelacé ou p pour progressif), 720 (i ou p), 1080p et 2160p, se retrouvent maintenant en 480p de base, soit 83 % de la définition standard 576. Ce qui revient à afficher une image d'un écran d'un ordinateur portable 13 pouce, soit 33 cm, sur une télévision de 127 cm de diagonale. Autant vous dire qu'à cette définition, dans la célèbre séquence de la traversée du désert du Nefoud de Lawrence d'Arabie, le petit point que représente le dromadaire apparaissant à l'horizon au petit matin, effet sublime en 70 mm, ne sera visible qu'en toute fin de séquence ! Coté compression, le standard H264, basé sur une double compression, d'abord en JPEG, en une approximation sur ce qui change d'un pixel à l'autre aux alentours, pour obtenir une image de référence, puis des suivantes en MPEG, en ne codant que ce qui a bougé dans l'image par différence avec la référence sus-mentionnée, les réductions considérables débit de données, et par là même d'informations qu'il est possible de conserver, donnent à regarder des images fixes où seuls sont animées les zones changeantes d'une image à l'autre. Vous aimez avoir peur ? Voici quelques chiffres moyens à faire froid dans le dos sur les débits à gérer en fonction de la définition et du format d'enregistrement qui aideront à se rendre compte du taux de compression normal affectés aux signaux diffusés : - RAW 4K : 660 à 1000 Mb/s - ProRes 4K : 880 Mb/s Netflix 4K : 25Mb/s - XAVC 4K : 330 Mb/s - ProRes HD : 220 Mb/s Netflix HD : 5Mb/s - AVC HD : 100 Mb/s - ProRes SD : 42 Mb/s Netflix SD : 3 Mb/s Bien sûr, si vous faites une prise de vues en plan fixe d'une rue de Paris en ce moment, la compression Mpeg ne changera pas grand-chose sur le rendu du flux des voitures en circulation, mais vous perdrez, a minima, la granularité de l'image et serez en face d'un photogramme unique, image fixe, froide, figée. On a donc, à l'extrême, à regarder une image pixelisée, formée de matrices unies sans dégradé, qui tient plus de l'animation de Goldorak que du Cinéma de Papa. Bien moins en tout cas qu'un DVD bien codé, même si le Mpeg2 du DVD est bien dramatique. Pour finir, au moment où la nation se lève pour soutenir et saluer nos soignants, aidez de votre côté nos jeunes enfants, étudiants et autres télétravailleurs confinés en puisant votre culture de votre vidéothèque : VHS pour la nostalgie des scratchs, DVD pour la migraine des plans "fixes", Blu-Ray pour le simple plaisir de voir une belle image, ou contentez-vous des contraintes solidaires mises en œuvre par nos diffuseurs d'image en les leur signalant. Gageons qu'après le retour à la "normale", à l'instar de ce qui est souhaitable comme réflexion sur notre rapport à la nature et l'impact d'une mondialisation outrancière, nous puissions engager une vaste réflexion sur le transit de nos images sur toute forme de support. Amis de l'image cinématographique, faites attention à vous et vos proches et portez-vous bien en endurant encore quelque temps la dégradation "sanitaire" des images diffusées. Afficher l’article complet
  20. Cet article Activité partielle, un droit, des devoirs est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
  21. Le quotidien Libération a publié, vendredi 27 mars, un article dans lequel Simon Blin s'entretient avec Edgar Morin. Le sociologue voit dans ce moment singulier que nous vivons dû à la triple crise - biologique, économique et de civilisation -, l'opportunité d'une « crise existentielle salutaire ». Quasi-centenaire, le sociologue, éternel optimiste, envisage le confinement comme une occasion inespérée de régénérer la notion même d'humanisme, mais aussi pour chacun d'opérer un tri entre l'important et le frivole. Confiné, il dit s'être senti « projeté psychiquement dans une communication et une communion permanentes » avec le monde auquel il reste virtuellement connecté. Lui qui a toujours vécu pleinement, dont le siècle d'existence est fait de déplacements perpétuels et d'engagements politiques et intellectuels. Né en 1921, Edgar Morin, sociologue, philosophe, « humanologue », dit-il, écrivain mondialement connu, penseur de la « complexité » à l'œuvre abondante et englobante (la Méthode est son œuvre majeure), a vécu la Résistance, traversé le XXe siècle entre émerveillement et révolte. Il revient sur ces deux folles semaines qui ont vu le monde entier touché par la propagation du coronavirus, puis basculer dans l'enfermement généralisé. Le directeur de recherche émérite au CNRS, nonagénaire quasi centenaire à l'optimisme inébranlable et au regard lumineux, voit dans ce moment d'arrêt planétaire l'opportunité d'une « crise existentielle salutaire ». (Simon Blin, Libération, 27 mars 2020) Comment vivez-vous ce moment inédit et grave ? Nous subissons un confinement physique mais nous disposons des moyens de communiquer en paroles qui nous mettent en communication avec autrui et avec le monde. Au stade actuel, en réaction à l'enfermement, nous nous sommes ouverts, plus attentifs et solidaires les uns aux autres. Ce sont les solitaires sans téléphone ni télé, et surtout les non-confinés, c'est-à-dire les sans-abri, si souvent oubliés du pouvoir et des médias, qui sont les victimes absolues du confinement. En ce qui me concerne, je me suis senti intensément participer, ne serait-ce que par le confinement même, au destin national et au cataclysme planétaire. Je me suis senti projeté plus que jamais, dans l'aventure incertaine et inconnue de notre espèce. J'ai ressenti plus fortement que jamais la communauté de destin de toute l'humanité. Comment qualifieriez-vous cette crise dans l'histoire que vous avez traversée ? Nous sommes actuellement soumis à une triple crise. La crise biologique d'une pandémie qui menace indistinctement nos vies et déborde les capacités hospitalières, surtout là où les politiques néolibérales n'ont cessé de les réduire. La crise économique née des mesures de restriction prises contre la pandémie et qui, ralentissant ou stoppant les activités productives, de travail, de transport, ne peut que s'aggraver si le confinement devient durable. La crise de civilisation : nous passons brusquement d'une civilisation de la mobilité à une obligation d'immobilité. Nous vivions principalement dehors, au travail, au restaurant, au cinéma, aux réunions, aux fêtes. Nous voici contraints à la sédentarité et l'intimité. Nous consommions sous l'emprise du consumérisme, c'est-à-dire l'addiction aux produits de qualité médiocre et vertus illusoires, l'incitation à l'apparemment nouveau, à la recherche du plus plutôt que du mieux. Le confinement pourrait être une opportunité de détoxification mentale et physique, qui nous permettrait de sélectionner l'important et rejeter le frivole, le superflu, l'illusoire. L'important c'est évidemment l'amour, l'amitié, la solidarité, la fraternité, l'épanouissement du Je dans un Nous. Dans ce sens, le confinement pourrait susciter une crise existentielle salutaire où nous réfléchirions sur le sens de nos vies. [...] Lire l'entièreté de entretien sur le site Internet de Libération (si l'on est abonné). Afficher l’article complet
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  22. Dans l'émission "Grand Bien Vous Fasse", sur France Inter, Ali Rebeihi était en ligne, mardi 24 mars, avec Coline Serreau, et lui demandait de raconter comment elle vivait son confinement. Plutôt que de parler d'elle même, la réalisatrice donnait son point de vue sur le virus et la manière dont nous l'abordons : « Les virus sont puissants et ils peuvent carrément modifier notre génome. Donc, il faut les traiter avec un certain respect ou en tout cas avec modestie, parce qu'il va falloir apprendre à survivre avec eux. » Le site de France Inter a publié le même jour un article d'Anne Audigier qui résumait le sens de l'intervention de Coline Serreau et en donnait quelques extraits, dont ceux-ci. « Nous sommes une humanité tellement malade confinée dans les villes, poursuit Coline Serreau. Wuhan est une ville complètement confinée, complètement ivre de pollution. Les poumons sont tous affaiblis, donc les virus qui s'attaquent aux poumons sont à la fête. » « Pour se protéger des virus, il faudra avoir un environnement sain et un système immunitaire qui marche. Et c'est ça qui nous permettra de vivre non pas contre eux, mais de les supporter parce qu'ils seront toujours là. » « Les Français ont établi des rites de remerciement massifs qui sont suivis. Ce sont de très beaux gestes politiques. Et ça prolonge les grèves contre la réforme et l'action des 'gilets jaunes' qui crient haut et fort ce qui est important dans nos vies. Parce qu'on vit dans un pays où ceux qui assurent les fonctions essentielles, qui font tenir debout la société sont sous-payés, méprisés. » Lire l'article en entier, suivi d'un lien permettant d'écouter la séquence dans son intégralité, sur le site Internet de France Inter. Afficher l’article complet
  23. Dans le cadre de sa programmation "Printemps du Polar", le chaîne Arte consacre, dimanche 29 mars, une soirée au cinéaste Jean-Pierre Melville, en diffusant Le Deuxième souffle, photographié par Marcel Combes, suivi d'un portrait inédit de Cyril Leuthy, Melville, le dernier samouraï. Pour l'occasion, lire aussi ci-après un hommage que rend Gertrude Baillot, cheffe opératrice du documentaire, à Pierre Lhomme, AFC, en rappelant quelques-uns de ses propos sur L'Armée des ombres. 20h55 et sur arte.tv jusqu'au 4 avril Le Deuxième souffle Film de Jean-Pierre Melville (France, 1966, 2h23, N&B) d'après le roman de José Giovanni Avec Lino Ventura, Paul Meurisse, Christine Fabréga, Michel Constantin Un truand en cavale, accusé d'avoir donné ses complices, se bat pour laver son honneur. Glacé et ultrastylisé, un pur Melville où Lino Ventura joue sa partie à la perfection. 23h25 et sur arte.tv jusqu'au 28 mai Melville, le dernier samouraï Documentaire inédit de Cyril Leuthy (France, 2019, 52′) Coproduction : ARTE France, Roche Productions Un passionnant tour du mystère Melville, maître du film noir et de l'ambiguïté qui s'est forgé, en perfectionniste obsessionnel, son propre personnage. Autodidacte génial entré "par effraction" dans le cinéma, Jean-Pierre Melville (1917-1973), né Grumbach, n'en finit pas de hanter les écrans, référence plébiscitée par une légion d'héritiers comme Quentin Tarantino, Jim Jarmusch, Michael Mann ou John Woo. L'auteur du Samouraï (diffusé le 9 mars à 20.55) et de L'Armée des ombres a-t-il construit son œuvre à son image ou s'est-t-il fabriqué une vie de cinéma ? De ses attributs coutumiers, chapeau et lunettes noires, à son temple claustrophobe des studios Jenner, refuge hors du monde qu'il acquiert en 1955, en passant par sa misanthropie, ses manies, ses insomnies, son intransigeance, ce qu'il a exposé de sa vraie vie renvoie la même épure, la même ambiguïté, la même énigme que ses quatorze films. Pour tenter de cerner l'homme derrière le masque, Cyril Leuthy plonge dans ses archives et sa filmographie, trempée de polar hollywoodien des années 1940, que Melville a réinventé dans la France des Trente Glorieuses, tout en s'offrant le luxe d'annoncer la Nouvelle Vague. (Source Arte) Hommage de Gertrude Baillot à Pierre Lhomme « Nous étions en tournage de ce film, gardant l'espoir d'un entretien avec le directeur de la photographie Pierre Lhomme, quand nous avons malheureusement appris son décès. En guise de modeste hommage, voici la transcription d'extraits d'un entretien avec Pierre Lhomme au sujet de L'Armée des ombres, de Jean-Pierre Melville. » (Extraits issus d'un bonus DVD de l'"Anthologie Melville") « Moi, je ne connaissais pas Melville, on a fait connaissance sur le terrain si je puis dire. Mais je savais quand même qu'il aurait aimé travailler en noir et blanc, que dans les couleurs, il n'aimait absolument pas les couleurs chaudes. Et qu'il adorait l'ombre, la pénombre. Je savais tout ça en ayant vu Le Samouraï et ses autres films. Tu apprends autant sur un metteur en scène en regardant les films en noir et blanc qu'en regardant les films en couleur. Sur son premier film en couleur, qui était Le Samouraï, il a été agressé par la couleur. Son souci, c'était le souci de tous les opérateurs de ma génération : on considérait que la couleur était agressive et qu'elle donnait sur une image une quantité d'informations qui était gênante, y compris pour la narration. Les décors étaient en construction. On a fait des essais dans les décors. Se sont des essais qui ont été très intéressants pour le décorateur et pour moi parce qu'une des raisons pour lesquelles Melville a voulu travailler avec moi, c'est que dans les films que je faisais, c'étaient les carnations qu'il aimait. Donc c'est sur la couleur des peaux, sur les tonalités des peaux, que l'on a vraiment travaillé. Avec le décorateur, on s'est aperçu qu'étant donné que l'on aurait à faire à des gens qui étaient censés vivre dans l'ombre ou la pénombre, il fallait à tout prix éviter les tons bronzés, les tons chauds, les tons ensoleillés, les tons vacances, qui sont les tons classiques dans le cinéma en couleur, surtout à cette époque-là. Moi, c'est le premier film important que j'ai fait en studio, mais avec un jeune décorateur qui avait la pêche. Et donc on a fait ces essais en studio et on s'est amusé à mettre un jus coloré sur les décors une fois finis, dans les jaunes-orangés. Puis on a compensé cette dominante colorée à l'étalonnage pour retrouver la couleur authentique des décors et enlever tout ce qu'il y avait de jaune-orangé dans les carnations, de façon à avoir des tons de peaux blêmes comme sont les gens en plein hiver. Les premiers décors dans lesquels j'ai dû éclairer, mes références étaient toujours des souvenirs de lumières naturelles. Et dans L'Armée des ombres, qui était le film le plus abouti dans des décors, ça a été mon souci permanent. Je me suis basé sur mes impressions de lumières naturelles pour éclairer. C'est un film où l'on donne au spectateur le temps de penser. Je cite toujours l'extraordinaire séquence du paquet de cigarettes dans la prison. C'est grâce au rythme, à un rythme qui n'est pas cinématographique classique, qui est un rythme presque littéraire, que tu suis l'événement qui se passe entre ces hommes, et tu ne peux pas ne pas être à leur place. Mais il faut qu'on te laisse le temps. Si les choses sont précipitées, tu es simplement secoué, mais tu n'as pas la liberté de réfléchir, de penser, de te mettre à l'unisson d'une situation et de te dire : "Si j'étais un de ces personnages, qu'est-ce que je ferais ? À quoi je penserais ? À la veille d'être exécuté…" Tout le film est un peu comme ça, même dans les deux ou trois scènes un peu violentes. Par exemple, dans la séquence où il s'échappe de la Gestapo, où il y a quand même quelque chose qui ressemble à un assassinat ou un meurtre, même là, les plans ont une vraie durée : le temps où il décide ce qu'il va faire et comment. Quand tu penses, par exemple, à l'exécution de Dounat, c'est une scène d'au moins une trentaine de plans. C'est une histoire formidable. C'était lourd d'enseignement pour moi et pour les autres. À force de jouer avec la pénombre dans cette séquence de strangulation, à la fin, ils éteignent et on doit comprendre que l'aube est naissante à l'extérieur et que tout ça s'est passé de nuit. J'avais traité cette séquence à un niveau de lumière assez bas, et quand ils éteignaient, il fallait bien que j'éteigne quelque chose. Et ce quelque chose a fait que l'on ne voyait pratiquement plus rien. Je m'étais vraiment, vraiment planté, j'avais perdu le contrôle, j'avais perdu la maîtrise de mon travail. Donc je le lui ai dit bien sûr. Je lui ai dit : « "Là, Jean-Pierre, ça ne va pas du tout". Je lui ai demandé à refaire le plan. Et très gentiment il m'a dit : "Ne te fais aucun souci, il y aura de la musique, ça sera très bien". Parce que lui savait quand il se servirait de la musique, moi je ne savais pas. Effectivement au moment où il y a cette extinction, il y a la musique, le thème principal du film de Demarsan qui démarre très feutré, et l'effet est absolument magnifique. » Afficher l’article complet
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  24. Depuis le 17 mars dernier, premier jour du confinement en France causé par le COVID-19, les Français doivent rester chez eux, contraints à s’occuper tant bien que mal.Quand la presse recommande d’« organiser rigoureusement ses... Afficher l’article complet
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