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Anim

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  1. En 2019-2020, l'association des Anciens de Louis-Lumière (ALL) a organisé, pour la troisième édition de ses Rencontres "Parcours & Perspectives", une nouvelle série de deux qui se sont tenues à la Gaité Lyrique, à Paris. La première s'attachait à faire découvrir les passerelles pouvant exister entre les archéologies de l'image et du son et la création, la deuxième posait l'hypothèse "Comment j'ai augmenté mon geste créatif grâce à l'intelligence artificielle..." Première rencontre, mercredi 4 décembre 2019 Elle réunissait : - Mylène Pardoen, archéologue sonore (site de son projet "Bretez") - Pierre Oscar Lévy, dessinateur et réalisateur, qui nous parle de Peau d'Âme, film retraçant les fouilles menées sur les lieux de tournage de Peau d'Âne, de Jacques Demy. - Camille Duvelleroy, réalisatrice interactive tout support depuis 2005, qui précise l'aspect éphémère ou pas des récits interactifs qu'elle initie et réalise. - Visitez le site de Super-Simone. - Jean-Pierre Antikidis, ingénieur en optique, fait partager la constitution d'une imagerie évolutive de la surface de la Terre témoignant des traces de l'humain depuis deux ans. - Visitez le site de Blue Planet. Lecture Traces archéologiques dans la création audiovisuelle par ALL - Anciens Louis-Lumière https://vimeo.com/405397802 Deuxième rencontre, mercredi 26 février 2020 Elle réunissait : - Pierre Lelièvre, artiste et chercheur, présente une approche originale de création picturale co-générée avec des réseaux de neurones entraînés... à l'écriture japonaise (Kanjis). - Jérôme Nika, chercheur à l'IRCAM aujourd'hui en résidence artistique au studio du Fresnoy, explore les potentialités offertes par la "mémoire musicale" de la machine dans un contexte de musique improvisée, se considérant comme "luthier numérique". - Jean-Claude Heudin, scientifique, écrivain, compositeur et spécialiste renommé de l'Intelligence Artificielle, retrace l'histoire mouvementée d'une discipline qui occupe à nouveau l'espace médiatique, en détricotant les idées reçues. Il éclaire son propos par ses recherches actuelles sur l'apprentissage des émotions par l'I.A., dans un cadre de co-composition musicale. La vidéo de cette deuxième rencontre en deux parties : Lecture Comment j'ai augmenté mon geste créatif grâce à l'Intelligence Artificielle par ALL - Anciens Louis-Lumière https://vimeo.com/399608658 Lecture Création et IA - Les questions par ALL - Anciens Louis-Lumière https://vimeo.com/405348440 Conçues à l'origine comme une journée de tables rondes dans les domaines de la photo, du son et du cinéma, les Rencontres "Parcours & Perspectives" se veulent le reflet des réalités professionnelles d'aujourd'hui et de demain à travers l'évolution des approches esthétiques et techniques qui impactent et font évoluer nos pratiques. L'association Anciens de Louis-Lumière remercie pour leur soutien l'ENS Louis-Lumière, la Gaîté Lyrique et la société Dinosaures. Afficher l’article complet
  2. Face à l’ampleur de la crise que traversent actuellement nos différents secteurs d’activité du fait de l’épidémie du Covid-19, nos organisations tiennent à s’exprimer collectivement. Cet article Déclaration commune des organisations d’employeurs et de salariés du spectacle vivant et enregistré est apparu en premier sur SYNDEAC. Afficher l’article complet
  3. Le Festival La Rochelle Cinéma s'associe à la Cinetek pour vous permettre de poursuivre le Festival grâce à la Vidéo à la demande et à l'outil de référencement du CNC. Tous les films présentés lors de la 47e édition, en 2019, sont désormais accessibles en VoD sur différentes plateformes. Films en VoD photographiés par des membres l'AFC avec le lien vers les différentes plateformes via l'outil de référencement du CNC : - Alice et le maire, de Nicolas Pariser, photographié par Sébastien Buchmann, AFC - L'Angle mort, de Patrick-Mario Bernard et Pierre Trividic, photographié par Jonathan Ricquebourg, AFC - Atlantique, de Mati Diop, photographié par Claire Mathon, AFC - Chambre 212, de Christophe Honoré, photographié par Rémy Chevrin, AFC - Des hommes et des dieux, de Xavier Beauvois, photographié par Caroline Champetier, AFC - Grandeur et décadence d'un petit commerce de cinéma, de Jean-Luc Godard, photographié par Caroline Champetier, AFC - Hannah Arendt, de Margarethe Von Trotta, photographié par Caroline Champetier, AFC - Holy Motors, de Leos Carax, photographié par Caroline Champetier, AFC - Les Misérables, de Ladj Ly, photographié par Julien Poupard, AFC - Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma, photographié par Claire Mathon, AFC - Roubaix, une lumière, d'Arnaud Desplechin, photographié par Irina Lubtchansky, AFC - Sobibor, 14 octobre 1943, 16 heures, de Claude Lanzmann, photographié par Caroline Champetier, AFC - Vif-argent, de Stéphane Batut, photographié par Céline Bozon, AFC. Mais aussi... : - Daniel Darc, Pieces of My Life, de Marc Dufaud et Thierry Villeneuve, photographié par Florence Levasseur - Être vivant et le savoir, d'Alain Cavalier - Parasite, de Bong Joon-Ho, photographié par Kyung-pyo Hong - Sorry we missed you, de Ken Loach, photographié par Robbie Ryan, ISC, BSC - Le Traître, de Marco Bellocchio, photographié par Vladan Radovic, AIC - Une fille facile, de Rebecca Zlotowski, photographié par Georges Lechaptois - Viendra le feu, d'Oliver Laxe, photographié par Mauro Herce. Voir le site Internet du Festival de La Rochelle avec l'ensemble des films programmés dans les différentes sélections, hommages, rétrospectives... et les liens vers les plateformes de VoD. Lien vers l'outil de référencement du CNC. Afficher l’article complet
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  4. Dans une tribune de Didier Huck, Président de la Ficam, publiée le 3 avril dans Le Film Français, ce dernier demande la mise en place de mesures immédiates pour les industries techniques. À raison, il rappelle qu’il s’agit d’une filière dépendante des donneurs d’ordres qui concourent à la fabrication d’une œuvre dont elles ne sont [&hellip Cet article Les entreprises des industries techniques se doivent d’être exemplaires… et elles ne le sont pas ! est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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  5. Cet article a été rédigé par Cyriane, Chargée de l’assistance aux intermittents du spectacle chez Movinmotion. Nous attendons des informations de la part de Pôle emploi au sujet de l’actualisation via Déclaration de Situation Mensuelle, notamment en cas d’activité partielle. Ainsi, nous vous recommandons d’attendre vos AEM du mois de mars pour Lire la suite Cet article Coronavirus et activité partielle : l’actualisation Pôle Emploi est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
  6. Face à la crise Coronavirus, l'AFNOR donne accès gratuit à certaine de ses ressources pour fabriquer des masques barrières, mettre ne place un plan de continuité de l'activité en entreprise, etc.Afficher l’article complet (source)
  7. Parce-que pendant notre hiatus, nous continuons d’être directeurs et directrices de la photographie et que notre métier…L’article Une liste de films confinés est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
  8. Cet article a été rédigé par Pascal, Chargé de missions entreprise chez Audiens. Suite à la survenance de la crise sanitaire touchant actuellement le pays, parmi les dispositifs mis en place par le gouvernement se trouve le Fonds de solidarité aux entreprises. Petit tour d’horizon de ce fonds : Pour qui ? Lire la suite Cet article Coronavirus : fonds de solidarité aux entreprises à destination des TPE et indépendants est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
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  9. Cet article a été rédigé par Hugo, Chargé de Gestion Sociale et Référent juridique chez Movinmotion. Mise en place fin 2018 et reconduite pour le premier semestre 2020, la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat (“PEPA”) connaît une refonte à l’heure de la crise sanitaire. En effet, afin de s’adapter à la situation actuelle Lire la suite Cet article Coronavirus et la prime exceptionnelle de pouvoir d’achat : les nouvelles modalités est apparu en premier sur Movinmotion. Afficher l’article complet
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  10. L'ADC (Associations des chefs décorateurs et cheffes décoratrices de cinéma) propose sur son site Internet, dans le rubrique "A voir, à lire, à écouter…", la quotidienne "Un jour, un décor", coup de cœur d'un des décorateurs "maison". Depuis le 18 mars dernier, vingt-et-un décors de film ont été revisités par l'ADC, de Blade Runner à Pierrot le fou, de Fenêtre sur cour au Silence des agneaux ou d'Alien à Une étoile est née... Les décors revisités jusqu'au 6 avril - 6 avril : Le Million, de René Clair (1931) - 5 avril : Dark City, d'Alex Proyas (1998) - 4 avril : Le jour où la terre s'arrêta, de Robert Wise (1951) - 3 avril : Alien, de Ridley Scott (1979) - 2 avril : Alexandre le bienheureux, d'Yves Robert (1968) - 1er avril : Dodes'ka-den, d'Akira Kurosawa (1970) - 31 mars : Une étoile est née, de George Cukor (1954) - 30 mars : Le Chat, de Pierre Granier-Deferre (1971) - 29 mars : L'Odeur de la papaye verte, de Tran Anh Hung (1993) - 28 mars : Brazil, de Terry Gilliam (1985) - 27 mars : Saint-Laurent, de Bertrand Bonello (2014) - 26 mars, :Les 5 000 doigts du Dr T, de Roy Rowland (1953) - 25 mars : Touche pas à la femme blanche, de Marco Ferreri (1974) - 24 mars : Premier contact, de Denis Villeneuve (2016) - 23 mars : Pau, le force d'un silence, de Manel Huerga (2017) - 22 mars : Blade Runner, de Ridley Scott (1982) - 21 mars : Le Silence des agneaux, de Jonathan Demme (1991) - 20 mars : Klute, d'Alan J. Pakula (1971) - 19 mars : Pierrot le fou, de Jean-Luc Godard (1965) - 18 mars : Fenêtre sur cour, d'Alfred Hitchcock (1954). A suivre... Consulter le site Internet de l'ADC. Afficher l’article complet
  11. En raison de la situation actuelle, le CNC vient d'accorder, à titre exceptionnel, une réduction du délai d'exploitation en salle pour 31 films sortis sur les écrans depuis le 18 décembre 2019 et qui sont désormais accessibles en video à la demande (VàD), sur différentes plateformes, ou bientôt en DVD. Dix d'entre eux ont été photographiés par des membres de l'AFC. Rappelons qu'habituellement, un film ne peut pas sortir en VoD avant un délai de quatre mois après sa sortie en salles (sauf exception de film ayant choisi une sortie en Direct to VOD). Cette mesure fait suite au souhait de plusieurs distributeurs de rendre leurs films disponibles le plus tôt possible. Parmi les films disponibles en video à la demande ou bientôt en DVD : - Cuban Network, d'Olivier Assayas, photographié par Denis Lenoir, AFC, ASC, ASK, et Yorick Le Saux - Histoire d'un regard, de Mariana Otero, photographié par Hélène Louvart, AFC, et Karine Aulnette Lire ou relire la présentation du film par Hélène Louvart - La Vérité, de Hirokazu Kore Eda, photographié par Eric Gautier, AFC - L'Esprit de famille, de Eric Besnard, photographié par Jean-Marie Dreujou, AFC - Lucky, de Olivier Van Hoofstadt, photographié par Jérôme Alméras, AFC - Papi Sitter, de Philippe Guillard, photographié par Denis Rouden, AFC - Selfie, de Thomas Bidegain, Marc Fitoussi, Tristan Aurouet, Cyril Gelblat, Vianney Lebasque, photographié par Pierre-Hugues Galien, AFC Lire ou relire l'entretien avec Pierre-Hugues Galien - Un divan à Tunis, de Manele Labbe Labidi, photographié par Laurent Brunet, AFC - Une belle équipe, de Mohamed Hamidi, photographié par Laurent Dailland, AFC - #jesuislà, d'Eric Lartigau, photographié par Laurent Tangy, AFC. Mais aussi : - Adam, de Maryam Touzani, photographié par Virginie Surdej, SBC - Birds of prey et la fabuleuse histoire de Harley Quinn, de Cathy Yan, photographié par Matthew Libatique, ASC - 1917, de Sam Mendes, photographié par Roger Deakins, BSC, ASC Lire ou relire l'entretien avec Roger Deakins - La Fille au bracelet, de Stéphane Desmoustier, photographié par Sylvain Verdet - Le Lac aux oies sauvages, de Diao Yinan, photographié par Jingsong Dong - Play, de Anthony Marciano, photographié par Jean-Paul Agostini. Lien vers l'outil de référencement du CNC pour la recherche des films en VàD, quelles que soient les plateformes de diffusion. Afficher l’article complet
  12. En ces temps de confinement, synonyme pour certains de télétravail, bricolage, lecture, rangement, multiples choses toujours remises…L’article Du confinement des images est apparu en premier sur L’Union des Chefs Opérateurs. Afficher l’article complet
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  13. En Suède, un laboratoire familial traite encore - ou traitait jusqu'à ces derniers temps - artisanalement la pellicule négative. Un film court, Ali & Nina, de Natanael Ericsson, signalé pour les adeptes du support argentique par le directeur de la photographie Jean-Marc Selva, AFC, fait le portrait d'Ali et Nina Boriri, qui font fonctionner, au milieu de l'ère numérique qui l'entoure, le dernier laboratoire de toute la Scandinavie. Voir le film, avec de brèves interventions des directeurs et directrice de la photographie Hoyte Van Hoytema, ASC, FSF, NSC, Linus Sandgren, ASC, FSF, Katelin Arizmendi, Chayse Irivin, CSC, et Niklas Johansson, FSF. Lecture Ali & Nina par Natanael Ericsson https://vimeo.com/402243207 On citera, dans le même ordre d'idée, les laboratoires cinématographiques d'artistes qui forment une expérience originale d'organisation collective d'outils de production par des artistes, cinéastes, plasticiens, travaillant aujourd'hui avec le support film. Le site filmlabs.org en répertorie une cinquantaine en Europe, Amérique et Asie. Le laboratoire cinématographique partagé L'Abominable, en région parisienne, est l'un d'entre eux. Il met à disposition des cinéastes et plasticiens les outils qui permettent de travailler les supports du cinéma argentique : Super-8, 16 mm et 35 mm. Le lieu fonctionne comme un atelier collectif où les machines qui servent à la fabrication des films sont mutualisées : un cinéaste peut y développer ses originaux négatifs ou inversibles, réaliser des trucages et des changements de format, faire du montage, travailler le son ou tirer des copies. L'étendue de ce qui s'y réalise et la spécificité des pratiques font du laboratoire L'Abominable un lieu de création original et un conservatoire vivant des techniques cinématographiques. Consulter le site Internet du laboratoire photo-chimique suédois Focus Film. Ali & Nina Réalisateur : Natanael Ericsson Productrice : Sophie Hedberg Directeur de la photographie : Niklas Johansson, FSF Monteur : Andreas Arvidsson Postproducteur : Adam Holmström Directrice artistique : Linnea Mesko 1er assistant opérateur : Mikael ”Stickan” Olsson 2e assistante opératrice : Sonya Gudmundsdotter VTR : Gina Ideström Chef machiniste : Emil Hall Chef électricien : Axel Thornéus Chef opérateur du son : Edvard Saare Photographie additionnelle : Tim Lorentzén, Hannes Isaksson 1er assistant opérateur : Anton Bergström 2e assistante : Laura Fernandez Coloriste : Nina Boriri Pellicule négative : Kodak Laboratoire : Focus Film Développé et scanné par : Ali Boriri et Nina Boriri Afficher l’article complet
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  14. Le magazine en ligne Slate.fr a publié, vendredi 27 mars dans une de ses tribunes, une lettre dans laquelle la réalisatrice et scénariste Anne Villacèque s'adresse à une jeune cinéaste prometteuse des années 1990, sorte de plaidoyer en faveur, selon ses termes, « d'un cinéma de femmes », suggérant qu'il y ait « davantage de femmes dans le Cinéma, davantage de femmes dans l'Histoire ». En voici un extrait... Comme tes films légers se sont transformés en projets ambitieux, ça coince. Tu réalises un téléfilm sur un sujet féminin, sans politique ni métaphysique, c'est ce qu'on attend de toi. Tu n'as pas 30 ans. Tu aimes passionnément le cinéma. Tu sors d'une grande école, probablement La Fémis, où ta vocation a mûri sous le regard protecteur d'un directeur enthousiaste et d'enseignants bienveillants. Au début, tout te réussit. Ton âge, l'assurance de tes presque 30 ans, ton parcours en philo, sont des atouts dont tu es consciente et qui t'ouvrent bien des portes. En vérité, elles s'ouvrent toutes devant toi. Tu n'as qu'à les pousser du bout des doigts et elles s'ouvrent. Comme le cinéma français se porte bien à cette époque, comme Canal+ n'a pas encore sombré, les jeunes femmes cinéastes sont alors des objets de curiosité très convoités. À cette époque-là, elles se comptent encore sur les doigts d'une seule main. Mais, à n'en pas douter, pas pour longtemps, car une nouvelle ère s'annonce, l'ère des femmes cinéastes. Des tables rondes s'organisent autour de cette question très tendance : « Y a-t-il un cinéma de femmes ? » Quand on t'invitera à y participer, tu hausseras les épaules. Tu diras que non, un cinéma de femmes, quelle idée. Pour toi, il n'y a que le Cinéma, le Seul, le Grand, le Vrai. Et puis bien sûr il y a des femmes, trop peu encore, qui font du cinéma. Toi, tu prétends t'intéresser, tout autant que les hommes, au polar, à la politique, aux questions sociales et même métaphysiques. Et comme tu as vu An Angel at My Table pendant tes années Fémis, tu sais maintenant quel est ton horizon. Parfois l'idée te traverse quand même, qu'en dehors de Jane Campion, les femmes cinéastes n'ont eu jusqu'ici que peu d'ambition, trop peu en vérité. Pourquoi s'obstinent-elles donc à ne faire que des films à la marge, des films qui ne concernent souvent qu'elles, ou presque ? Pourquoi y a-t-il si peu de Jane Campion en France et dans le monde ? Pourquoi Barbara Loden n'a-t-elle fait que Wanda ? Tu ne comprends pas. Mais tu sais que toi, au moins, tu ne tomberas pas dans le piège. Petits films bricolés, très peu pour toi. Tu rêves de grands beaux films, réalisés avec style, et des comédiens monstres. Voilà ton horizon de jeune cinéaste prometteuse des années 1990, le seul qui vaille vraiment la peine. Au début tu prends ton temps. Tu as la vie devant toi. Comme après tes années d'études tu découvres à peine la vie et les gens, tu réalises d'abord des documentaires pour mieux comprendre le monde autour de toi. Et comme décidément tout te sourit à cette époque, il y a justement une nouvelle chaîne de télévision, Arte, avec un capitaine épatant à la direction des programmes documentaires. Ton premier travail est tout de suite remarqué. Pendant quelques années tu es libre, tu te sens bien dans ta peau de cinéaste documentariste. Pas pour longtemps. Comme tes petits films légers du début se sont transformés peu à peu en projets plus sombres et ambitieux, ça coince, ça pinaille. Qu'à cela ne tienne : tu te dis que c'est le bon moment pour passer à la vitesse supérieure. Tu écris un scénario de long-métrage avec une jeune scénariste sortie de La Fémis, elle aussi, et qui n'a pas plus d'expérience que toi du Grand Monde du Cinéma. Un an après, vous décrochez l'avance sur recettes du premier coup. Et maintenant, il te faut choisir un producteur. Tu n'as que l'embarras du choix. Un premier film avec l'avance sur recettes en poche, ça ne se refuse pas. Tu ne te dis pas que tu vas choisir le producteur le plus sympa ou le plus riche. Tu choisis plutôt le producteur du film le plus gonflé du moment. Tu le choisis les yeux fermés. L'accord se conclut en cinq minutes. Le producteur est ok pour tout : liberté totale sur le casting, liberté totale sur les choix de mise en scène. Comme tu viens d'avoir un premier enfant – forcément, tu as maintenant plus de 30 ans, il était temps –, le producteur a largement le temps de monter le financement. Ça t'arrange bien, ce délai, à cause de ton bébé. Le financement va plus vite que prévu. Le scénario trouve preneur à tous les coups. Canal, Arte, région, rien ne lui résiste. Mais là pourtant, bizarrement, avec la production, ça se complique. Tout à coup il y a très peu d'argent pour le film, même avec l'avance, Canal, Arte et la région en poche. Trop peu d'argent pour payer correctement l'équipe, et trop peu pour tourner plus de six semaines, quand la norme, à l'époque, même pour un premier film, c'est plutôt huit. [...] Lire la lettre en entier sur le site Internet de Slate.fr. (Publié avec l'aimable autorisation de son auteure) Photo, illustrant la vignette de cet article, Karen Zhao via Unsplash Afficher l’article complet
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  16. Google possède probablement la plus grosse base de données des déplacements réalisés par l’humanité. Tous les smartphones Android sur la planète ainsi que tous les iPhone qui utilisent au moins l’un de ses services transmettent régulièrement leur position. Cette immense connaissance est mise à profit pour suivre les effets du confinement lié au coronavirus dans quasiment le monde entier (il manque notamment la Chine, où les services de Google sont complètement absents). Source : https://www.igen.fr/services/2020/04/google-utilise-ses-donnees-de-geolocalisation-pour-suivre-le-confinement-dans-le
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  18. Le CNC (Centre national du cinéma et de l'image animée) a publié, fin mars, deux études sur le cinéma en 2019 : l'une dresse un état des lieux de la production cinématographique et l'autre, des coûts de production des films d'initiative française. On remarquera un nombre de films agréés stable mais une baisse significative des coûts de production de l'ensemble des genres de films, de même qu'une nette baisse de la part des dépenses techniques. La production cinématographique en 2019 - Le nombre de films agréés est stable à 301 films (+0,3 %). Le nombre de films d'initiative française est en légère hausse à 240 films (+1,3 %, soit +3 films). Les premiers et deuxièmes films représentent 51,7 % des films d'initiative française en 2019. - Le nombre de coproductions internationales demeure à un niveau élevé à 116 films (deux films de moins qu'en 2018). - 1 116,62 M€ sont investis dans la production de films agréés (-0,8 % par rapport à 2018). - La production de films d'initiative française est de nouveau marquée par l'augmentation du nombre de films d'initiative française dont le budget est inférieur à 4 M€, qui passe de 148 films à 161 films. En particulier, 74 films ont un devis inférieur à 1 M€ (cinq films de plus qu'en 2018). Entre 1 M€ et 4 M€ de devis, le nombre de films passe de 79 films à 87 films. 36 films ont un devis supérieur à 7 M€, soit trois de films de plus qu'en 2018. - Le devis moyen des films d'initiative française diminue de 6,8 % par rapport à 2018 pour atteindre 3,76 M€ en 2019. Sur les dix dernières années, le devis moyen des films d'initiative française diminue en moyenne de 4,1 % par an. En 2019, le devis médian diminue de 12,5 % à 2,35 M€. - Les investissements des chaînes de télévision dans les films agréés diminuent de 3 % à 273,24 M€ dans 171 films (quatre films de moins qu'en 2018). Ceux des chaînes payantes baissent de 5,5 % à 151,65 M€. Elles participent au financement de 160 films agréés en 2019, soit quatre de moins qu'en 2018. Les investissements des chaînes en clair sont stables (+0,3 %) et atteignent 121,59 M€. Elles coproduisent et préachètent 108 films en 2019 (huit films de moins qu'en 2018). - Les financements publics à destination des films d'initiative française (soutien automatique et soutiens sélectifs du CNC + aides régionales) sont en recul de 8,1 % en 2019 et s'établissent à 81,62 M€. Les soutiens du CNC (automatique et sélectifs) diminuent de 7,3 % à 59,72 M€ et ceux des régions reculent de 10,0 % à 21,90 M€. - Le nombre de films sans financement de chaînes de télévision augmente en 2019 à 130 films agréés soit le plus haut niveau de la décennie (cinq films de plus qu'en 2018). 36,3 % des films d'initiative française se produisent sans chaîne de télévision en 2019, soit 87 films. 77 % de ces films ont un devis inférieur à 1 M€ et 41,4 % sont des premiers films. - Les films de fiction d'initiative française agréés totalisent 6 115 jours de tournage, soit 131 jours de moins qu'en 2018 (-2,1 %). Cette évolution s'explique par la baisse du nombre de jours de tournage à l'étranger (-236 jours soit -15,5 %) alors le nombre de jours de tournage sur le territoire français progresse de 2,2 % à 4 827 jours en 2019 contre 4 722 jours en 2018. Cette progression concerne à la fois les tournages en décors naturels (+80 jours, soit +1,8 %) et les tournages en studio (+25 jours, soit +9,4 %). Les coûts de production des films en 2019 - Le coût moyen des films de fiction baisse (-17,4 %) à 4,98 M€. Cette baisse est en grande partie imputable à l'agrément en 2018 d'un film de fiction à très gros budget, Valérian et la Cité des mille planètes (187,7 M€). En revanche, le coût médian des films de fiction est stable à 3,53 M€ (3,49 M€ en 2018). - 55 films d'initiative française agréés en production ont été réalisés par des femmes, soit 44,7 % de plus qu'en 2018. Cette évolution concerne aussi bien les films de fiction (42 films en 2019, soit +20 %) que les films documentaires (13 films, +333,3 %). Aucun film d'animation n'a été réalisé par une ou plusieurs femmes entre 2010 et 2019. - Les dépenses de rémunération (droits artistiques, frais de personnel, rémunérations des producteurs, dépenses d'interprétation et charges sociales) composent en 2019 58,2 % du coût total d'un film et retrouvent un niveau comparable à celui observé sur la décennie (57,6 % en moyenne entre 2010 et 2019). La part des dépenses de tournage représente 31,1 % des coûts de production des films de fiction en 2019 (27,5 % en 2018). La part des dépenses techniques est en revanche en nette baisse à 10,7 % (19,5 % en 2018), et s'inscrit en dessous de la moyenne constatée sur la décennie (12,5 %). - Le montant des dépenses réalisées à l'étranger tous genres confondus est en baisse de 12,6 % à 192,22 M€. La part des dépenses effectuées hors de France continue de diminuer en 2019 : elle s'élève à 20,1 % du total des dépenses des films agrées, contre 21,3 % en 2018. Cette part de dépenses à l'étranger varie selon le genre du film, à 21,2 % pour la fiction, contre 17,7 % pour le documentaire et 8,1 % pour l'animation. - Sur l'ensemble de la période 2010-2019, le montant total de crédit d'impôt atteint 654,34 M€, soit 22,8 % des dépenses totales éligibles et 11,4 % du coût total des films de fiction. En 2019, le montant total du crédit d'impôt s'élève à 102,92 M€, soit 29,2 % des dépenses éligibles et 16,2 % du coût des films de fiction. Lien vers le téléchargement de l'étude complète sur la production cinématographique sur le site Internet du CNC Lien vers le téléchargement de l'étude complète sur les coûts de production sur le site du CNC. (Sources CNC) Afficher l’article complet
  19. Dominique Boutonnat a présidé hier un conseil d’administration du CNC, auquel était soumis une série de mesures d’urgence destinées à adapter l’action publique aux conséquences de la pandémie de Covid-19, tant pour soutenir les auteurs et les entreprises du secteur, que pour permettre au public de continuer à accéder aux œuvres en période de fermeture des salles de cinéma. Les deux premières mesures adoptées par le conseil d’administration tendent à renforcer la présence du CNC aux côtés des professionnels du secteur, en complément des dispositifs déjà mis en place par l’Etat (à retrouver ici)... contacts média : Sophie Charbonnier : 01 44 34 34 71 – 06 37 62 77 20 Vivien Plagnol : 01 44 34 34 76 – 06 85 51 66 81 cnc-servicepresse@cnc.fr Afficher l’article complet
  20. Cette période de confinement national n’a pas que du mauvais, profitez-en pour nourrir votre cinéphilie ou simplement passer en séance de rattrapage. Pour vous aidez, voici un tour d’horizon des cinémathèques, services de streaming, plateformes de vidéos qui proposent des œuvres divertissantes, classiques, inédites, fictionnelles ou documentaires pour les grands et les enfants. Afficher l’article complet
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  21. Si vous avez épuisé les catalogues des plateformes VOD auxquels vous êtes abonné ou que vous n’êtes abonnés à aucune, vous avez la possibilité de trouver de très bons films sans souscrire à aucune offre. La seule contrepartie est de laisser un peu le hasard vous guider dans vos recherches. De belles découvertes garanties... Afficher l’article complet
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  22. Dominique Boutonnat a présidé hier un conseil d’administration du CNC, auquel était soumise une série de mesures d’urgence destinées à adapter l’action publique aux conséquences de la pandémie de Covid-19, tant pour soutenir les auteurs et les entreprises du secteur, que pour permettre au public de continuer à accéder aux œuvres en période de fermeture des salles de cinéma. Les deux premières mesures adoptées par le conseil d’administration tendent à renforcer la présence du CNC aux côtés des professionnels du secteur, en complément des dispositifs déjà mis en place par l’Etat (à retrouver ici) : Un fonds exceptionnel d’urgence à destination des auteurs qui connaissent une chute d’activité de plus de 50%, créé à l’initiative de la SACD (Communiqué de presse SACD), sera financièrement soutenu par le CNC. Quand les auteurs, dont les revenus peuvent être très cycliques et étalés dans le temps, ne pourront justifier qu’ils remplissent les conditions pour bénéficier du Fonds de solidarité créé par l’Etat (baisse d’activité de 70 % au mois de mars 2020 comparé au seul mois de mars 2019, ou de 50 % au mois d’avril 2020 comparé au seul mois d’avril 2019), une aide forfaitaire de 1 500 euros pourra leur être versée s’ils justifient de leur perte de revenus par rapport à la moyenne mensuelle de leurs revenus de l’année 2019, ou par rapport à une période de référence encore plus longue et qui serait plus adaptée au cycle de leurs créations. « Il est absolument fondamental, si l’on veut protéger la filière, de venir en aide au premier des maillons de la chaîne, les auteurs », souligne Dominique Boutonnat. En direction de toutes les entreprises du secteur – producteurs, distributeurs, exploitants, éditeurs vidéo, exportateurs – il est désormais prévu que chaque structure qui ferait face à une difficulté de trésorerie que les mesures de l’Etat ne lui permettraient pas de surmonter et qui mettrait en cause sa survie et celle des talents qu’elle emploie, pourra mobiliser par anticipation jusqu’à 30% de son compte de soutien au CNC, avant même d’être en mesure de développer ses nouveaux projets. En outre, pour accompagner les industries techniques dans leurs projets d’investissement liés à l’organisation du travail à distance et aux plans de reprise d’activité, le CNC lance un appel à projet dédié. Pour Dominique Boutonnat, « ces investissements sont non seulement une réponse à la crise, mais permettront, au-delà de cette période, d’accroitre durablement la compétitivité de la filière. » Enfin l’accès immédiat du public aux nouveaux films de cinéma sera facilité. Source : CNC
  23. Comme tous les ans, le CNC publie son bilan de la production cinématographique pour 2019. En voici les principaux enseignements : La production cinématographique française reste à un niveau élevé En 2019, le nombre de films agréés est stable à 301 films (+ 1 film), dont 240 films d’initiative française (+1,3 %, soit + 3 films). Au global, le niveau de production de films français demeure le plus élevé de la décennie. Stabilité des investissements En 2019, les investissements pour l’ensemble des films français sont stables (- 0,8 %) à plus de 1 116 M€. En revanche, les investissements dans les films d’initiative française diminuent plus nettement de 5,6 % à 903 M€ en 2019. Les investissements des chaînes de télévision diminuent de 3 % : ils ne représentent plus que 273 M€, dans 171 films (quatre films de moins qu’en 2018). Une augmentation des films à petit budget La production 2019 est de nouveau marquée par l’augmentation du nombre de films d’initiative française dont le budget est inférieur à 4 M€ : 161 films en 2019 contre 148 films en 2018. Il faut toutefois souligner l’accroissement parallèle du nombre de films qui ont un devis inférieur à 1 M€, (74 soit cinq de plus qu’en 2018) et de ceux qui ont un devis supérieur à 7 M€ (36 soit trois films de plus qu’en 2018). Hausse du nombre de jours de tournage en France En 2019, les films de fiction d’initiative française totalisent 4 827 jours de tournage sur le territoire français soit une progression de 2,2 %. Augmentation du nombre de films sans préfinancement de chaînes de télévision Le nombre de films sans financement de chaînes de télévision augmente à 130 films agréés en 2019, soit le plus haut niveau de la décennie (cinq films de plus qu’en 2018). Ce sont donc plus de 36% des films d’initiative française qui se produisent sans chaîne de télévision en 2019, 77 % ont un devis inférieur à 1 M€ et plus de 41 % sont des premiers films. Une production diversifiée de documentaires et de films d’animation La production de films documentaires reste dynamique en 2019 avec 56 films d’initiative française (sept films de plus qu’en 2018) soit le plus haut niveau depuis plus de 25 ans (dont le devis moyen atteint 0,57 M€). Parallèlement, dix films d’animation sont agréés dont 5 films d’initiative française pour un devis moyen de près de 6 M€. Source : https://www.cnc.fr/professionnels/communiques-de-presse/bilan-de-la-production-cinematographique-en-2019_1144812
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