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http://www.cmb-sante.fr/cellule-de-soutien-d’appui-psychosocial-actualités-du-cmb_241_242_1086_1281.html Cet article Centre Médical de la Bourse (CMB) : Cellule de soutien / d’appui psychosocial est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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L'annulation de l'édition 2020 de Cinéma du Réel fut un coup dur pour les amateurs de documentaire. Mais, à circonstances exceptionnelles, réaction exceptionnelle : Tënk et Cinéma du Réel s'associent pour vous proposer une grande majorité des films de la sélection 2020. Informations venant de Tënk À défaut de nous retrouver dans les salles, nous sommes heureux de pouvoir vous offrir cette ouverture sur des films très récents, souvent inédits, mis en avant par l'un des plus importants festivals de documentaire ! Notez que le caractère éphémère d'un festival sera respecté : les films ne seront disponibles qu'une semaine et, les places dans les salles étant limitées, la jauge est fixée à 800 visionnages ! La plateforme Tënk, créée à Lussas, disponible en France, Suisse, Belgique et Luxembourg, propose une sélection de films documentaires choisie par une équipe de passionnés. Outre cette opération spéciale, l'abonnement à la plateforme coûte 6 euros par mois (premier mois à 1 euro). Vous y retrouverez en ligne : - Du vendredi 20 au vendredi 27 mars : la sélection française de longs métrages et la sélection internationale de courts métrages. - Du vendredi 27 mars au vendredi 3 avril : la sélection internationale de longs métrages et la sélection française de courts métrages. Vous avez également la possibilité de regarder 3 films de l'édition 2019 sur notre plage Festivals. Bons films ! Afficher l’article complet
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Employeurs, respectez le Code du travail et les Conventions collectives ! La situation particulière liée à l’épidémie de covid-19 remet au premier plan des mauvaises pratiques qui en plus d’être préjudiciables à l’ensemble de nos secteurs, risquent de nuire aux entreprises respectueuses des règles propres à notre activité. En effet, d’après nos premières estimations tirées [&hellip Cet article Respect strict de la norme sociale ! est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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Parce que l'arrêt des tournages ne nous empêche pas de regarder… Parce que la suspension des salles de cinéma ne nous empêche pas de nous retrouver autour d'un point de vue... Parce que le coronavirus Covid-19 ne nous empêche pas d'échanger... Nous, directrices et directeurs de la photographie de l'AFC, proposons d'arrêter notre regard sur ce qui nous entoure en proposant une image fixe, accompagnée de quelques mots ou pas, prise aux alentours de notre lieu de confinement… Ou éventuellement un texte... • Je suis allé rechercher lundi un de mes enfants qui étudie en province afin qu'il ne soit pas confiné seul. Dans la nuit, sur l'autoroute de notre retour en sens inverse entre Paris et Limoges, ce n'était qu'un gigantesque encombrement… ! Le confinement, c'est aussi et surtout un comportement de civisme et nous devons être exemplaires. Ce n'est pas seulement sauver sa peau, c'est engager une protection collective. Les Italiens ont contaminé l'entièreté de leur pays. Ce matin, au Pré-Saint-Gervais, j'apprends le décès de notre marchant de pâtes "Carmelo", sujet à risque, il est parti en quelques heures. Une autre personne de ma famille est hospitalisée dans le coma et c'est le début d'une liste qui va tristement s'allonger. Je ne suis pas le seul à penser à nos parents âgés et isolés souvent peu conscients du risque. Oui, je voulais rentrer dans le cycle des images, je trouvais cela une bonne proposition mais pas d'image dans ma tête car c'est la vide, l'inconnu, l'image est plutôt noire. Ce que je retiens en ce moment serait sonore, les silences, plus de bruit de circulation du périf' voisin, on entend quelques cris d'enfants venant des intérieurs et à 20H, le rituel magnifique les cris et applaudissements des si nombreuses personnes qui apparaissent aux fenêtres, geste dérisoire mais d'une grande beauté, voilà mon image. Amis des campagnes, j'attends ce soir le 20H à la télé… le sentiment que nous ne sommes pas seuls et pouvons partager. Dominique Gentil, samedi 21 mars, 15h44 Afficher l’article complet
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Il repousse suite à la demande du gouvernement afin de ne pas surcharger le réseau.
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Source : https://www.macg.co/ailleurs/2020/03/orange-veut-exploiter-les-donnees-pour-mesurer-lefficacite-des-mesures-de-confinement-112707
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Source : https://www.igen.fr/ailleurs/2020/03/coronavirus-le-gouvernement-americain-sinteresse-aux-donnees-dapple-facebook-et
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Le plus vénérable : Le Masque et la plume https://www.franceinter.fr/emissions/le-masque-et-la-plume A sa création en 1955, l'émission parlait théâtre et littérature. Pilotée depuis 1989 par Jérôme Garcin, elle se consacre désormais majoritairement au cinéma (avec dans l'équipe Jean-Marc Lalanne des Inrocks, Danièle Heymann de Marianne, Pierre Murat de Télérama, Eric Neuhoff du Figaro...) et critique avec verve les sorties cinéma de la semaine. Sa longévité et sa respectabilité ne doivent pas faire croire qu'on y débat gentiment de cinéma : on y bataille, certes avec culture, mais avec une forte passion. Le plus conceptuel : Super Ciné Battle https://www.supercinebattle.fr/ Daniel Andreyev et Stéphane Bouley ont eu une idée brillante en lançant Super Ciné Battle : faire un podcast consacré aux listes. Un concept extrêmement cinéphile : qui n'aime pas commenter les listes des meilleurs films de guerre, des meilleurs films de l'année, des films de tel réalisateur du pire au meilleur ? Donc, le but de Super Ciné Battle est de faire LA liste ultime des meilleurs films de l'histoire du cinéma, le tout à partir des listes que les auditeurs leur envoient. Un podcast évolutif et ludique. Le plus musical : Ciné qui chante https://www.franceinter.fr/emissions/cine-qui-chante Chaque jour du lundi au vendredi, les invités de Laurent Delmas liés à l'actualité culturelle (récemment, il y a eu Reda Kateb, Pierre Salvadori, Virginie Ledoyen...) lui proposent leur sélection de chansons figurant dans des films. Et c'est parti pour 50 minutes (environ) de balade musicale dans le cinéma, qui dresse un portrait tout en musique de la cinéphilie des invités. Une jolie idée. Le plus explosif : Capture Mag http://www.capturemag.net/category/podcast/ Quatre journalistes passés par Mad Movies (Stéphane Moïssakis, Julien Dupuy, Rafik Djoumi et Arnaud Bordas) ont lancé un podcast consacré aux auteurs qui ont nourri leur cinéphilie. Souvent musclée et américaine, mais toujours passionnante et érudite. Depuis juin et leur impressionnante série en quatre parties, consacrée à la filmographie de Steven Spielberg, pas de nouvelle émission mais on peut toujours se plonger dans les 22 épisodes précédents consacrés à Guillermo del Toro, King Kong, John McTiernan ou encore Kathryn Bigelow, entre autres. Le plus nanar : Nanarland, le podcast http://www.rivieraferraille.com/nanarland/ Le légendaire site consacré aux films les plus nuls (et les plus involontairement drôles) de la galaxie s'est décliné en livres, en émission sur Arte, et évidemment en podcast. Même s'ils nous promettaient une émission toutes les deux semaines, la dernière date de cet été avec une séance consacrée aux nanars autour du ballon rond pour fêter la coupe du monde de foot. De quoi rappeler que la cinéphilie est une passion éclectique qui se nourrit de tout. Le plus décontracté : Happy Hour http://happy-hour.lepodcast.fr/ Les jeunes équipes de Cloneweb et Après la séance décryptent l'actualité pop culture autour d'un (copieux) apéro : BD, jeux vidéo, musique, livres, séries... Mais c'est le cinéma qui prend la plus grosse place, avec des sujets toujours bien choisis : par exemple, au programme du dernier épisode, I Feel Good avec Jean Dujardin, la biographie de Roger Corman, Line of Fire en VOD et les cinémas équipés 4DX. Source : https://www.cnc.fr/cinema/actualites/les-podcasts-de-cinema_902964
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Le debrief est en partie restreinte pour les membres.
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Faisant depuis peu de temps partie de l'AFC, le directeur de la photographie Tommaso Fiorilli est présenté ici par Yves Cape, l'un de ses parrains avec Marie Spencer, tous deux AFC mais aussi SBC. Tommaso Fiorilli, une curiosité et des connaissances nouvelles à l'AFC, par Yves Cape, AFC, SBC J'ai rencontré Tommaso quand il était assistant caméra, et moi jeune chef opérateur, lors de mes nombreux tournages de publicités à Bruxelles. Tommaso était un excellent pointeur, mais surtout, c'était un excellent compagnon de travail. Ses remarques pertinentes, sur l'image et le cadre, étaient toujours les bienvenues. Je le retrouvais donc épisodiquement au gré de mes allers retours à Bruxelles et très vite, il a commencé à se lancer comme directeur de la photo sur des courts métrages. Ses collaborations avec le réalisateur Olivier Masset Depasse étaient toujours extrêmement intéressantes et lui ont permis de passer le pas comme chef opérateur. Depuis, son travail, notamment avec Ziad Doueiri, a été remarqué dans de nombreux festivals. C'est toujours un plaisir d'échanger avec lui lorsque nous nous croisons. Il nous a contactés il y a huit mois, Marie Spencer et moi, pour nous faire part de son envie de rejoindre l'AFC et c'est avec un grand plaisir que j'ai accepté d'être son parrain. Je suis certain qu'il viendra animer nos nombreux débats internes avec sa curiosité et ses connaissances. Bienvenue à toi Tommaso ! Afficher l’article complet
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La période de confinement fait craindre une augmentation des violences conjugales. Alors que de nombreuses femmes doivent rester à leur domicile avec un conjoint violent, le numéro d'écoute est coupé depuis plusieurs jours. Source : https://www.bfmtv.com/societe/coronavirus-pendant-le-confinement-le-3919-ne-repond-plus-1878887.html
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Dans le cadre de la deuxième édition du Festival "Chefs Op' en lumière" de Chalon-sur-Saône, qui s'est déroulée du 11 au 15 mars 2020, Jonathan Ricquebourg, AFC, et Elin Kirschfink, AFC, SBC, ont donné une Master Class, animée par Yonca Talu. Les images sont signées Media Concept Communication. Lecture Master Class de Jonathan Ricquebourg, AFC, et Elin Kirschfink, AFC, SBC, au 2e Festival "Chefs Op' en lumière" de Chalon-sur-Saône. par AFC https://vimeo.com/398926684 Afficher l’article complet
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Parce que l'arrêt des tournages ne nous empêche pas de regarder… Parce que la suspension des salles de cinéma ne nous empêche pas de nous retrouver autour d'un point de vue... Parce le coronavirus Covid-19 ne nous empêche pas d'échanger... Nous, directrices et directeurs de la photographie de l'AFC, proposons d'arrêter notre regard sur ce qui nous entoure en proposant une image fixe, accompagnée de quelques mots ou pas, prise aux alentours de notre lieu de confinement… Afficher l’article complet
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Flash Audiens : Crise du Coronavirus COVID-19 Votre protection est notre priorité. Dans le contexte actuel, Audiens est aux côtés des professionnels de la culture et met en œuvre toutes les dispositions nécessaires pour vous accompagner au mieux dans cette période et garantir la continuité de service de vos prestations. 1 – Traitement prioritaire et [&hellip Cet article Aide exceptionnelle AUDIENS est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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Dans l'actualité de RED, retour sur le tournage de Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma, photographié par Claire Mathon, AFC, à travers un article publié dans l'édition de février de Film and Digital Times ; un article sur l'utilisation par Rodrigo Prieto ASC, AMC, de la caméra RED Helium pour le tournage de The Irishman, de Martin Scorsese, un autre sur la série "The New Pope", réalisée par Paolo Sorrentino et photographiée par Luca Bigazzi ; et la présentation d'un film de promotion de ses caméras tourné avec des optiques Leitz. Vous trouverez chacun de ces articles, en anglais, en suivant les liens : - Claire Mathon, à propos de Portrait de la jeune fille en feu, de Céline Sciamma Lire l'article original sur le site Internet de Film and Digital Times - Rodrigo Prieto, à propos de The Irishman, de Martin Scorsese - Luca Bigazzi, à propos de la série "The New Pope", créée et réalisée par Paolo Sorrentino - Voir une vidéo où Jason Momoa parle de son choix d'utiliser des optiques Leitz Cine sur ses caméras RED - La puissance de la fiabilité RED. Afficher l’article complet
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Communiqué en cours d’élaboration Cet article Covid-19 et droit de retrait est apparu en premier sur SPIAC CGT : Syndicat des Professionnels des Industries de l'Audiovisuel et du Cinéma. Afficher l’article complet
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COVID 19 - Informations du CNC - plan de continuité d'activité A la suite des annonces du premier ministre de samedi soir, toutes les structures du ministère ont été invitées à poursuivre le recentrage de leur activité autour de leurs fonctions essentielles (en particulier sécurité et sureté des bâtiments, paie et action sociale, paiement des fournisseurs, versement des aides et subventions et maintenance des systèmes d'information et de télécommunications...). En conséquence, le Plan de Continuité d'Activité (PCA) du CNC est activé depuis vendredi soir. Le CNC s'organise cette semaine... Afficher l’article complet
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Pour adoucir les mesures de confinement en vigueur en Italie depuis le 9 mars, l’institution lombarde a choisi d’ouvrir une liste de plus de 500 films visibles gratuitement en streaming. Pour les non italophones, plusieurs classiques du muet sont à redécouvrir. Lire l'article Afficher l’article complet
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Un autre fléau se propage en même temps que le coronavirus, celui des fausses informations. Voici quelques astuces simples pour ne pas vous faire contaminer. Source : https://mobile.francetvinfo.fr/sante/maladie/coronavirus/coronavirus-7-conseils-pour-se-proteger-de-l-epidemie-de-fake-news_3870011.html
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Mardi 18 février, la réalisatrice Yaël Cojot-Goldberg et la productrice Lola Gans (24 Mai Production) ont aimablement accepté de nous ouvrir les portes de la salle d'étalonnage de leur court métrage Pas de deux, chez Mikros. Alors que la session touche à sa fin, s'engage une discussion sur le niveau de contraste global du film. Sur la suggestion de Denis, un avant/après montré par l'étalonneur Nicolas Guibert semble faire basculer le film d'un genre à l'autre, d'un univers cinématographique à l'autre. A l'étape ultime de la fabrication de son film, la réalisatrice se retrouve une nouvelle fois confrontée à un choix d'écriture décisif… Pour Denis, « J'aime les deux, c'est ton choix. » Elle sera donc seule à trancher. Salle d'étalonnage chez Mikros De g. à d. : Yaël Cojot-Goldberg, une jeune stagiaire non identifiée, Lola Gans et Denis Lenoir Mettant en scène un couple interprété par Mélanie Thierry et Arieh Worthalter, Pas de deux a été tourné en décembre 2019, avec notamment le soutien de TSF, et aura pour première fonction d'abonder le dossier du long métrage que la réalisatrice et sa productrice défendent devant les financeurs. Mais il est aussi l'occasion pour la scénariste qu'est Yaël Cojot-Goldberg de réaliser pour la première fois et de fédérer une équipe et des comédiens autour de son projet. Denis Lenoir souhaitait tourner en format large avec une Sony Venice et a profité de l'occasion pour essayer une série Zeiss Supreme Primes. Dans un appartement rempli de plantes vertes et baigné de la lumière d'hiver entrant par une grande baie, Mélanie Thierry, parfaite de courage et de fragilité, fait face, avec un sourire attendrissant, à un doute profond sur les fondements de son couple. Pour la réalisatrice, il fallait une image glamour pour porter cette histoire de crise conjugale chez les "Dieux de l'Olympe". Mélanie Thierry dans "Pas de deux", de Yaël Cojot-Goldberg, photographié par Denis Lenoir, AFC, ASC. Denis Lenoir : La réalisatrice avait cette demande de glamour et je lui avais répondu très honnêtement que ça dépendait des comédiens, des décors et des costumes. Je suis convaincu que l'image d'un film, c'est le décor, les visages, les costumes. Les premières cinq minutes à l'étalonnage hier, j'ai dit à Nicolas qu'on voulait une image à la fois brillante et douce, et Yaël était d'accord. C'est la première fois que tu tournes en format large ? DL : Je voulais essayer le Full Frame 24x36, pour voir. C'est l'occasion d'essayer. Sur une durée de court métrage, les données ne pèsent pas trop lourd. J'ai bien fait, je trouve ça magnifique. Je ne suis pas assez technique pour dire exactement pourquoi (et j'ajoute qu'il faudrait que je compare en aveugle pour décider lequel je préfère). Ça n'a pas changé la distance entre ce que je filme et la caméra, je cherche d'abord la distance à l'œil, en tournant autour du sujet et, de toute façon dans le cinéma que je fais, la caméra n'est ni très proche, ni là-bas, au 150 mm. La profondeur de champ réduite t'a intéressé peut-être ? DL : J'aime bien le rendu des optiques à pleine ouverture mais je préfère toujours tourner entre T.2 ½ et T2.8, parce que je ne veux pas que le point soit un problème. Je ne supporte pas qu'on refasse des prises à cause du point. Au sortir de l'étalonnage, je crois que j'aurais bien aimé encore plus de flou derrière, pour atténuer le côté théâtral. Marine Goulet, première assistante opératrice, intervient : « A 2.8 en plein format, le rendu est proche d'une ouverture à 2 en Super 35. » Est-ce que tu as filtré ? DL : J'ai mes propres filtres, qui sont des Tiffen. Il y a des années, je faisais des recherches sur les filtres diffuseurs : les fogs, les low contrasts, etc. Personne n'a pu me dire quoi que ce soit de cohérent, parce que personne ne savait, sauf M. Ira Tiffen, que j'ai interviewé par téléphone. Il m'a dit : « C'est très simple, tous ces filtres font trois choses : 1) ils enlèvent de la netteté à l'image ; 2) ils diminuent le contraste et 3) ils ajoutent du flare en diffusant les hautes lumières. Ils font tous ça à différents niveaux, et la question est de savoir quel effet domine. Tout à coup, je comprends à la fois ce que j'aime et ce que je veux. Donc je loue, puis achète des filtres SFX, qui floutent un peu, diminuent assez peu le contraste, et flarent assez peu. J'utilise ensuite des Ultra Contrast, qui bien qu'ils s'appellent Ultra, sont en fait moins forts que les Low Contrast, et qui eux, s'occupent beaucoup plus de contraste que les autres. Et pendant des années, je les mixe. Je mets un SFX1 avec un UC ½, je les monte et les descends les uns par rapport aux autres. Un beau jour, j'apprends qu'ils font des combinaisons, donc maintenant j'ai un seul verre pour faire SFX-UC1, SFX-UC2, etc. Et il y a quelques mois, Tiffen (où n'est plus Ira Tiffen), met sur Internet un tableau en triangle, avec aux trois pointes le flare (halation), le contraste et le flou (resolution reduction), et leurs filtres placés dans ce triangle. J'ai eu le plaisir de voir que mon SFX est bien à une pointe du triangle, et que l'UC est à l'autre. Donc là, j'avais apporté des Etats-Unis ma petite valise de filtres, que j'ai utilisés... Denis se tourne vers Marine, qui complète : « Un Soft FX 1/2 + Ultra Contrast 1/2 , et pour les gros plans, un SFX1-et UC 1/2 ». DL : Et c'est tout. Ça n'a rien de secret. Quelles que soient la caméra et les optiques, systématiquement une petite diff ? DL : Oui, surtout compte tenu de la demande ici… On aurait tourné dans un squat, je n'aurais pas forcément filtré, mais là, il fallait être glamour. Déjà, en Alexa, avec un capteur 18x24, j'aurais tendance, dans ce genre de film, à arrondir un peu donc à plus forte raison en 6K. Un bilan à tirer des Supreme Primes ? DL : Avec les Supreme, tout s'est très bien passé et je serai ravi de recommencer. Mais il faudrait refaire des tests à l'aveugle pour que je puisse me faire une opinion plus arrêtée. Peut-être qu'on parviendra à organiser la suite de nos tests en aveugle, avec des optiques couvrant le plein format… La réalisatrice nous rejoint : elle a pris sa décision, ce sera le niveau de contraste plus important. Yaël Cojot-Goldberg : J'avais dit à Denis que je trouvais qu'il y avait une sorte de fausse modestie du cinéma français sur la lumière, on aurait trop peur de faire du cinéma un peu glamour. J'ai cité Todd Haynes et on a regardé ensemble des images de Snow Therapy, qui sont contrastées et assez brillantes. Au départ, il faut qu'il y ait une idée d'un lieu paradisiaque, les personnages sont très beaux, et je trouve que dans le contraste, il y a ça, et aussi une petite menace dès le début. Mon obsession dans le long métrage, c'est de faire se contraster, justement, la dureté de ce qui arrive aux personnages, avec le cadre idyllique du Caracas des années 1970 : ils sont beaux, la maison est sublime, ils font des dîners avec des robes en lamé au champagne, et ils se déchirent. J'avais fait tout le découpage et Denis l'a validé tout de suite. On a trouvé ensemble la façon de faire le gros plan sur elle au ralenti, caméra à l'épaule. J'avais un peu peur d'une grammaire d'accident de voiture, mais il s'agit bien d'un moment de bascule pour elle. Il a fallu s'adapter, inverser des déplacements, tirer parti d'un grand miroir impossible à déménager pour leur dialogue dans la chambre… Je savais que j'aurais peur et je voulais me dire que je n'aurais pas pu faire mieux, travailler plus. Lola Gans : Il faut dire que vos conversations sur le court métrage étaient précédées de conversations sur le long, et que l'idée de ce film est de donner à voir ce qu'une équipe comme celle qu'on a réunie peut donner. Même si ce sont deux films très différents, il fallait que ça en jette. On l'a fait pour les partenaires financiers mais aussi pour nous, tout le monde a encore plus envie de faire le long. Je suis persuadée que toutes les étapes, même la réécriture, vont en bénéficier. YC-G : J'ai fait au mieux pour ce qui m'incombait, mais c'est tellement porté et rendu possible par l'expérience et le talent de tous ces gens, qui n'ont rien à prouver. Ce que je trouve plus spectaculaire, c'est que le scénario était un peu premier degré, "la scénariste a une démonstration à vous faire", et là, par la performance des comédiens, mais aussi par la conjugaison de toutes les intelligences, de toutes les compétences et tous les regards, il y a une subtilité qui rend le propos moins démonstratif. Tu te demandes pourquoi tu te retrouves à faire des V22 de ton scénario… J'ai eu le sentiment que je n'aurais pas réussi à gagner en écriture ce que j'ai gagné en tournant. (Propos recueillis, le 17 février 2020 chez Mikros, par Hélène de Roux pour Zeiss) Afficher l’article complet